Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

mardi 18 mars 2014

2° dimanche de Carême A

  Au printemps : nous trouvons les arbres une force une énergie qui les pousse qui fait monter vers le soleil. 
 et donc vaincu : le froid la neige la glace… On les a méprisés, ils étaient pauvres, sans fleurs, sans fruit.
Au printemps : une énergie folle qui vient du profond de la terre, qui fait tout se réveiller comme pour devenir un beau jardin.

 Quand on regarde  les étoiles, on sent comme notre coeur qui s’ouvre, ce coeur retrouve sa vraie dimension d’infini.
Nous sommes partis comme Abraham pressentant, comme les apôtres, que le  Seigneur, que ce Jésus, comblerait notre coeur au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. 


À travers la transfiguration, le Christ aujourd’hui nous révèle sa propre énergie. La transfiguration et un printemps avant l'été de la résurrection.
À la transfiguration, le Christ nous révèle cette sève, qui est en lui et qu’on ne voyait pas parce qu’il travaillait simplement avec son père Joseph  ou  marchait sur la terre d’Israël.  On pouvait la pressentir simplement . Mais aujourd’hui il nous révèle que cette sève c’est la lumière de Dieu :  le Christ est le Dieu tout puissant fils du Dieu tout-puissant.

Mais cette puissance c’est celle de son amour.
Avec cette force, il va passer par toutes les formes de mal de torture et de mort.
Parce qu’il est homme il pourra mourir, parce qu’il est Dieu il ne se détachera jamais de l’amour du Père
ainsi celui-ci pourra le glorifier en disant : « celui-ci est mon fils bien-aimé en lui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le ». Et il pourra le ressuscité d’entre les morts.

-Le tout-puissant va se faire le tout-faible
pour venir nous chercher sans nous faire peur. Il pourra rentrer dans nos tombeaux,  pour nous prendre par la main et nous offrir la victoire.
Lui qui est la vie il deviendra mort pour que nous qui sommes des morts nous puissions vivre.


-Mais nous ne voulons pas de ce Dieu-là !
On préfère vaincre par la force sans amour.( En famille, au travail, dans la cour de récréation… Cinéma…)
-Notre coeur n’est pas clément : il n’est pas constant. On s’attache et on se détache, on aime on est plus, on pardonne et on ne parle plus, on respecte et puis on méprise, on défend puis on accuse…

-Être baptisé, vivre de son baptême, c’est être plongé dans cette lumière, c’est être revêtu du Christ c’est vivre dans cette lumière et de  cette lumière. Et cette lumière c’est la charité  c’est  l’amour.
 Le fond du Christ, racines de cette personne qu’est Jésus-Christ, c’est Dieu lui-même. Nous aussi nous avons à vivre de Dieu.
Le fond de l’homme c’est Dieu lui-même et le Christ est venu pour nous révéler que Dieu est non seulement en moi mais dans l’autre, dans mon frère plus grand que moi mais aussi, dans l’étranger, le petit.

Ce n’est pas notre petit amour qui vaincra le mal, notre péché et la mort. Mais c’est l’amour du Christ vivant en nous qui nous rendra aussi forts que le Christ pour traverser les épreuves qui sont les nôtres.

« Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l’Évangile ». Saint Paul.

-Nous le voyons bien, il y en a qui à travers les épreuves perde la foi et il n’a d’autre qui renforcent leur foi.
Cette lumière est bénéfique : il est bon d’habiter avec le Christ sur la montagne :    Alors Pierre prend la parole :  « Seigneur il est heureux que nous soyons ici, je vais dresser 3 tentes. »
 Il y a des moments de notre vie nous avons eu quelques instants de lumière, quelques rencontrent avec le  Christ sur le Mont-Thabor sur la montagne, où nous avons eu l’impression comme en regardant les étoiles que nous touchons quelque peu à la vérité, à l’essence des choses, à la lumière.
Nous voudrions nous attacher à lui nous voudrions que ces moments durs, cela peut passer par une relation directe à Dieu, mais cela peut passer par  le jour d’un mariage, par le jour de la naissance d’un enfant par un sourire par tout ce qui dans notre vie amène de la chaleur de la lumière, de l’espérance, ces moments où l’on se dit :  la vie,  elle  vaut le coup !
 C’est dans ces moments qu’il faut prendre de bonnes et de vraies décisions pour la prière, à l’écoute de la parole de Dieu, pour la fidélité à l’eucharistie chaque dimanche, pour le service des autres. Écoute et humilité se remplir de lumière d’Esprit-Saint, pour devenir forts nous-mêmes forts en son amour. 

  Mais ce ne sera  pas sur le mont Thabor où Pierre va redescendre transformé mais en descendant du mont Golgotha! ce n’est pas en voyant Jésus ressuscité que nous deviendrons vraiment saints mais au pied de la croix. 

C’est-à-dire,  ce n’est pas dans ces moments de lumière, ce n’est pas sur la Mont-Thabor, ce n’est pas sur cette montagne,  que nous allons vaincre  l’homme mauvais ou Satan ou les ténèbres de notre péché.

Non, ce n’est ni sur la montagne du Sinaï avec  Moïse, non  ce n’est pas sur la montagne du Carmel avec Élie,  non pas même sur la montagne du Mont-Thabor avec Jésus transfiguré, non ce n’est pas là que nous trouverons la force de vaincre, mais c’est sur la montagne du Golgotha.
C’est le mont des amants  : la montagne de l’amour.  Car c’est là ou tout l’amour de Dieu  nous sera donné  est  c’est  là où notre coeur s’ouvrira, où il pourra enfin donner tout son amour à un tel un tel ami venu mourir pour ma vie.
Car, comme Pierre a vu Jésus transfiguré,  nous-mêmes, nous avons pris de bonnes résolutions dans des moments de lumière, et pourtant nous sommes tombés, nous avons trahi  et renié comme lui.
Mais si devant Jésus crucifié le Vendredi saint, nous restons là comme Marie, comme Jean et les femmes, transpercés nous-mêmes non pas par la lance, mais par l’amour de Jésus alors oui, ce coeur s’ouvrira à l’Esprit, et la lumière divine pourra y jaillir et nous descendons de cette montagne transformés, devenus saints    Prêts  à partir, à continuer notre chemin,  et à témoigner.
Le  Cardinal Balthazar écrit :  pour la sainteté il n’existe pas de soleil artificiel et de vaporisateur d’ozone.  La sainteté est authentique ou elle n'est pas. Finalement tout dépend d’un simple aiguillage l’une de ces voix conduit vers moi (en se détournant de Dieu)  et l’autre voie vers Dieu,  vers le témoignage de la foi. Le christianisme n’est pas plus difficile de cela il suffit de prendre le bon aiguillage.


Ainsi Dieu notre Père pourra dire de chacun d’entre nous vraiment tu es mon fils bien-aimé en qui  je mets  tout mon amour. 

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