Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

dimanche 26 mars 2017

4e dimanche de Carême A

4ème Dimanche de Carême, de Lætare — Année A
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

Il vient de se passer quelque chose d'extraordinaire à Jérusalem : un aveugle né vient de se plonger dans l'eau de la piscine de Ciloé : il se mit à voir !
Alors qu'il ne sait pas encore qui est vraiment Jésus et lui fait confiance et croit en sa parole avant de pouvoir le voir avec ses propres yeux.
Il fait ce que Jésus lui dit. Et lui fait confiance. Il se laisse touché par Jésus, mettre de la terre mélangée à de l’eau sur ses yeux.
Puis quand il plonge dans cette piscine, il sent l'eau couler sur ses propres yeux, comme dans son propre cœur, alors il se mit à voir ! C'est lui qui n'avait jamais rien vu, sinon toucher les choses comme à taton, il voit la lumière, les couleurs, splendeur de la nature et de tout c'est qui l'entoure !
Quelle joie ! 
Mais des hommes, ont du mal à croire, malgré le témoignage d'amis, malgré le témoignage de son papa, sa maman, ils refusent de croire de façon obstinée, de façon aveugle malgré l'évidence sous leurs yeux.
« C’est ce que disait Jésus déjà, ils ont des oreilles, mais n’entendent pas, ils ont des yeux, mais ne voient pas ».
Pourquoi ne voit-il pas ? Parce qu'ils ne veulent pas voir.
On ne réveille pas un mort qui fait semblant de dormir

Pour vous aussi, vous revivez la même histoire, pas d'abord avec moi, pas d'abord avec l'église, mais avec Jésus lui-même.

Bien sûr, vous ne le connaissiez pas, mais vous avez fait confiance à son appel,  à sa parole avant de le voir, comme cet aveugle-né, 
avec l'eau du baptême, représenté par la piscine de Ciloé, si vous laissez faire Jésus, si vous acceptez sa guérison, si vous reconnaissez que vous êtes dans la nuit que vous désirez vraiment la lumière, alors le Christ pourra vous illuminer.  
C'est cet antique appel, repris par Saint-Paul dans la seconde lecture : « Réveille-toi, ô toi qui dort, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera ».
Alors que petit petit vous comprendrez mieux ce que ça veut dire voir !
C'est cela vivre du baptême :  c'est ce mettre à voir, c'est être guéri et éclairé de l'intérieur, 
c'est faire la différence entre le bien et le mal, entre le péché et la Grâce, entre les ténèbres la lumière, 
c'est voir et sentir Dieu agir dans sa vie et dans celle des autres.  
C'est faire de plus en plus confiance en Jésus, c’est voir ce Juif de Nazareth, charpentier, le Fils éternel le Dieu, le verbe de Dieu qui s'est fait chair, pour que la chair deviennent des enfants de Dieu comme lui.
Mais vous allez ressentir autour de vous, si vous suivez vraiment le chemin du Christ, et si comme beaucoup de chrétiens, vous ne vous contentez pas uniquement d'avoir été baptisé,   la résistance autour de vous. Il y a des gens qui vous mettront dehors, comme les pharisiens on mit  dehors cet aveugle né. 
Vous ressentirez de la résistance à croire malgré l'évidence, vous sentirez aussi ces combats en vous-même, vous sentirez que le prince des ténèbres ne veut pas nous laisser partir vers le Christ, et il vous séduira de toutes les façons pour ne pas le faire pour que vous restiez dans la mort avec lui.
Mais, si vous suivez  votre chemin de chrétiens, vous vous apercevrez que le Christ n'est pas loin de vous.
En effet, c'est Jésus lui-même, qui le retrouve dehors et qui vient le voir : « Jésus le retrouva il lui dit : crois-tu au fils de l'homme ? Et qui est-il seigneur pour que je croie en lui ? Jésus lui dit : tu le vois et c'est lui qui te parle. Il dit : je crois Seigneur et il se prosterne devant lui.

Eh bien je vous souhaite, de découvrir de mieux en mieux ce Jésus, de le voir, de le rencontrer dans votre vie, d'apprendre à l’ aimer et aimer en lui.
Et lorsqu'il vous posera la question : crois-tu au fils de l'homme ? Crois-tu que c'est moi qui t'ai baptisé, crois-tu que c'est moi qui vais te délivrer des ténèbres, crois-tu que c'est moi qui t'ai appelé ? Crois-tu que c'est moi qui te donne toutes les bonnes choses de la vie  , et surtout la Foi l’Espérance,
le crois-tu ? et qui est-il ? «Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »

J’espère que vous répondrez, vous êtes aveugle qui a retrouvé la beauté de la lumière : « Je crois, Seigneur ! » 

mardi 21 mars 2017

3ème Dimanche de Carême — Année A

  3ème Dimanche de Carême — Année A
- avons-nous  soif ? Oui, mais de quoi ? 
- Les soifs du corps. On peut essayer de combler sa soif avec de l'alcool, avec des sodas, avec du café, mais tous savent qu’ une eau bien fraîche, et bien vivante, c'est le meilleur remède pour calmer sa soif !
- Oui mais ces boissons ne comblent pas : on en a toujours besoin ! 

- alors on cherche plus loin, dans des achats plus ou moins compulsifs, dans les loisirs, 
- dans l'amour humain, ses parents, ses enfants, ses amants 
- c'est le cas de la Samaritaine : « « Va, appelle ton mari, et reviens. « Je n'ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq,»
- Ce n'est pas pour la juger ni pour l'enfoncer, que Jésus lui rappelle qu'elle a eu 5 Maris. Mais pour l'appeler à dépasser ces soifs qui ont une origine naturelle. Car il veut l'emmener plus loin, il veut l'emmener plus haut. Il veut lui faire découvrir son propre cœur à Lui, et le coeur de Dieu. 

- Mais ce qui est impressionnant, touchant : c'est lui Jésus, Messie et Fils de Dieu, c’est lui qui a soif de cette simple femme : « donne-moi à boire »
- La Samaritaine s’étonne : et Jésus répond : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

- l’eau vive : on pourrait traduire par l'eau vivante, ou l'eau de la vie. Jésus donne  la plénitude absolue de vie, devenir un vivant. 
- Mais cela implique de vivre de la vraie vie, de ne pas s’attacher au besoin nauturel pour remonter aux sources de la Vie elle-même. Mais qui trouvera se saint Graal, qui n’est pas d’ordre matériel, mais spirituel .

- cependant la Samaritaine ne comprend rien: elle croit qui parle de l’eau du puits.

- et cependant, nous-mêmes, plus ou moins consciemment, nous avons tous soif de cette vie de Dieu : car nous ne sommes pas faits que de chair, mais aussi d’esprit … 

- Avec Moïse dans le désert les juifs désirent de l’eau : mais Dieu leur donne de l’eau qui sort d’un Rocher frappé par un bâton : l'eau qui coule, est déjà le symbole de l’amour de Jésus, de son Esprit qui coulera de son coeur transpercé sur la croix … Le coeur de Jésus est plus transpercé par l’amour de la samaritaine et de chacun de nous, que par la lance du soldat. 
- 1 corinthiens :  “  ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un Rocher spirituel qui les accompagnait: et le Rocher était le Christ”

- David : Psaume 41 «  Comme une biche assoiffée  cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu ».

- mais qui a soif que d’eau matérielle ?  N’avons nous pas soif de la vie en abondance, soif de la justice parfait, soif de la vérité, soif de relation fraternelle pleine , soif de respect mutuel total , soif d’écoute parfait,  de relation profonde, soif de tendresse infinie,  soif d’amitié authentique ,  soif de la Foi , soif de l’Espérance, soif de la Charité, soif de sainteté, sauf soif de la vie éternelle,   soif de Dieu, soif du Père ? 

- C'est bien ça le grand mystère de Jésus, et c'est bien cela le grand drame de l’homme. Dieu a soif de moi, et moi je le cherche dans les biens de ce monde. Qui nous fera nous rencontrer ? 

- L'homme cherche Dieu comme à l'extérieur de lui-même
- Mais Dieu, n'est-il pas cette source d'eau qui jaillit dans nos cœurs, de l’intérieur, ce Dieu qui n'est pas nous-mêmes, mais dont  nous avons soif, infiniment soif ? Et cependant notre coeur, notre âme ne sont-ils pas en même temps esclave des sens du corps ( voir les sept péchés capitaux)
- Oui nous avons besoin de Jésus assis sur le rebord de notre vie, comme d’un puit.

- Alors frères et sœurs, abandonnons les sources d'eau morte, et cherchons Ce Dieu toute puissance de vie : 
- dans les sacrements, dans la parole de Dieu, par la prière, par le jeune, et par le détachement qui mène à la vraie la liberté . Mais  cherchons-le de façon vive, heureuse, sans perdre de temps. 

- alors, le jour de la Pentecôte, nous serons prêts afin de recevoir l’eau vive, promis par Jésus non plus comme une source sortant d'un rocher, mais comme un grand fleuve : L’Esprit Saint .. ! 
- en Jean  « Jésus, se tenant debout dans le Temple, s’écria : si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture ». 
- Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »
Alors  laissons jaillir au-delà de nous-mêmes ce grand fleuve. En puisant l’eau vive à sa source, nous pourrons nous aussi apporter le pardon, la vérité, la joie, et la paix à ce pauvre monde… à notre tour, des fleuves d'eau vive jailliront de notre cœur !
Amen 




dimanche 12 mars 2017

2ème Dimanche de Carême — Année A

2ème Dimanche de Carême — Année A

Tu es le soleil éclaté de l'amour du père
Jésus tu es mon soleil déchiré. 
La Croix est un supplice qui fait peur : il est tellement important vu La violence, le sang (au moins sans coup de fouet --> fibrillation cardiaque.
Jésus a été totalement anéantit .... 
tout a été anéantit mais humainement ! son corps, dans sa partie La plus psychologique ou extérieur de son âme. 
Mais rien n'a été anéantit intérieurement !
Le soleil ne s'est pas éteint, il n'a qu'à été éclaté, déchiré, déchiré, 
mais la divinité n'est pas morte : l'amour de Dieu et des hommes ne s'est pas éteint. 

  • baptême,  il le fallait. « Jésus répondit à Jean : il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. ..   l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe / nuée lumineuse les couvrit de son ombre .
Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. (bis)

« Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. 

Il nous faut accueillir ce coeur 
Il nous  faut entrer dans ce coeur qui est venu prendre sur lui notre souffrance mais aussi entrer quelque peu dans la sienne. 
Trouver dans ce mystère de la transfiguration : la Lumière pour que notre lumière à notre tour ne s'éteigne pas au moment de la tentation, au moment de la souffrance, au moment ou le chemin vers le bonheur  qui semblait s'ouvrir devant nous parait plus difficile , 
alors que seul la droiture vers le Christ , le chemin droit sans dévier, ni de droite, ni de gauche est le vrai chemin vers  bonheur. 

Pour cela : le rencontrer, être saisit par lui ( ne pas vivre simplement les sacrement) mais prendre conscience que je l'ai déjà rencontré et que je dois encore le cherche 
⁃  (signe ? La lumière de la Foi qui me de voir à travers toute cette souffrance à venir ce soleil  déchiré, le Fils du Dieu Très-Haut, lumière né de la lumière .) 
Et essayer. Vivre chaque difficulté avec un coeur aimant
humblement et patiemment accueillir les échecs de la vie humaine
Continuer à faire confiance 
essayer, tomber repartir 
y mettre toute notre Foi : d’autres sont passés par là
les peines et les luttes que nous apporte chaque journée, le Seigneur nous aidera à les vivre comme des occasions de grandir et de mieux te ressembler.
Le Seigneur nous aidera à ne pas les fuir mais il nous aidera à  les affronter, plein de confiance en ton soutien.

  • cela se joue dans les petites choses de la vie : comment j'accueille quelqu'un qui m'énerve. 
  • qui a tendance à exagérer
  • est ce que j'essaye de me tenir humblement à ma place ou est ce que je fais toujours remarqué d'une façon ou d'une autre
  • est ce que j'accepte d'être mis en cause, repris etc ... sans sourciller 

  • les grandes souffrances = quand le Seigneur me demande d'aller plus loin dans le don de moi, à m'associer à Lui sur La Croix ...  
  • est ce que me Soleil de son Esprit Saint brillera encore dans mon coeur, ou est ce très vite l'ombre, les nuages, ou pour ne pas dire les ténèbres de mon péché recouvrira les dons de Dieu, jusqu'à les éteindre .. 

  • histoire de Chiara Luce, 1/2 heure d’enferment de combat et de prière 
  • puis elle a ouvert la porte, souriante « tu peux entrer maintenant Maman ». Son sourire ne l’a plus quitté
  • son père très impressionné se demandait si ce n’était une façade : il a regardé plusieurs fois par le trou de la serrure. Et dans son lit, elle était sereine, calme et elle continuait à avoir un visage heureux et ouvert. 

Tu es le soleil éclaté de l'amour du père

Tu es l'espérance du bonheur éternisé,
Tu es le feu de l'amour embrasé. Que la joie de Jésus soit force en nous,
Et qu'elle soit, entre nous, lien de paix, D'unité et d'amour.
Amen

samedi 4 mars 2017

1er dimanche de Carême — Année A

1er dimanche de Carême — Année A
Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté (Mt 4, 1-11)

j'ai vu récemment le film "silence" ( Scorsese)
- Nous suivons le martyr des paysans chrétiens au Japon au XIXe siècle (prêtre et laïque)
- nous suivons en particulier un jeune jésuite qui à la fin du film reniera  sa Foi.
-  Mais ce ne sera pas au contact de la souffrance, la sienne ou celle des autres
  • il sera déstabilisé à partir des arguments d’un autre jésuite qui a déjà renié sa Foi et qui s'est marié et qui participe maintenant à la persécution des chrétiens à son tour.

Scorsese pose deux questions : 
- le silence de Dieu devant la souffrance humaine. 
- Et nous invite à considérer que d'une façon ou d'une autre, le chrétien doit passer par un certain martyr. Soit physique, soit spirituel. 

Après son baptême, comme sa mère Ève, le Christ est confronté dans le désert à l’esprit mauvais. Pourquoi ? Pour que nous-mêmes, qui sommes baptisé dans  son baptême, nous puissions être vainqueur à notre tour.

La tentation est triple.

La tentation de la chair :  
  • Soit par le plaisir (la tentation du fruit interdit dans la genèse), soit par la souffrance corporelle. 
  • Pour Jésus avec Satan dans le désert : Il s'agit encore de manger, mais le christ va résister à la tentation malgré  la morsure de la faim après 40 jours de jeûne.
  • Pour nous : Le Christ est venu nous donner son amour et sa force dans toutes nos souffrances physiques : les tortures, les guerres, les maladies, et aussi les souffrances psychologiques, dues à des colères, des mépris, des indifférences…
Les tentations intellectuelles ou spirituelles : 
La tentation du pouvoir : 
  • Dans la Genèse, c'est la tentation de manger du fruit de la connaissance du bien et du mal. C'est-à-dire croire qu’on peut inventer par soi-même ce qui est bien et ce qui est mal.   On écoute plus. Je suis plus grand, meilleur, plus efficace que le Seigneur lui-même.
  • Pour le Christ : se mettre au-dessus de Dieu (Temple). C’est aussi la tentation du spectaculaire, surtout dans l'évangélisation, alors qu'en fin de compte, c'est un témoignage simple qui portera des fruits par le sacrifice de la Croix.

la tentation de la gloire 
. Dans la genèse, le démon promet être que Ève pourra devenir comme Dieu par elle-même
Dans le désert avec Jésus, le tentateur est obligé de se dévoiler et il sera vaincu :  « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi».
pour nous, c’est la tentation du pouvoir sur les autres, par les richesses, par la possession de la terre, la domination au travail, en la famille, etc.
C'est de se croire un petit roi ou un petit dieu
Mais de toute façon, l'homme est toujours disciple, soit du bien et il est disciple de Dieu, soit du mal et il est disciple de Satan qui est le premier à avoir pêché.

Conclusion
dans le film, le jeune père Jésuite, ne renie pas sa Foi devant la première tentation la souffrance, la sienne ou celle des autres. 
- Mais il  cède devant les tentations plus intellectuelles : celle du pouvoir  et de la gloire.
- Il se laisse vaincre, par ce vieux père anciennement Jésuite, qui a renié sa Foi, et qui dénonce les chrétiens à son tour. Il est bien sûr marié et a des enfants, et il est assez adulé dans les milieux bouddhistes.

Le jeune se laisse vaincre par des arguments du type : 
- Le Christ, c'est une folie, Dieu n’existe pas. Nous n’avons pas à souffrir autant, ou entraîner les autres à souffrir dans le  martyr . À quoi ça sert de donner sa vie pour le Christ, la sagesse des bouddhistes et aussi très grande, ils n'ont pas besoin du Christ, de toute façon, ce peuple a la nuque raide, « l’évangélisation est un marasme ». 

Et nous, peut-être nous ne sommes pas tentés de renier le Christ par la souffrance, mais de fait, en Occident au XXe siècle, beaucoup de chrétiens ont renié leur Foi, à cause d'arguments de ce type. Des arguments qui nous poussent, à nous mettre au-dessus du temple, ou à espérer devenir des dieux sans Dieu.
- et nous, est-ce que nous resterons fidèles jusqu'au bout ? Peut-être comme ces paysans, japonais, ou ses quantités de prêtres, martyrs d’hier, ou d'aujourd'hui encore comme le père Jacques Hamel en France.
Mais de façon très quotidienne, en combattant nos défauts, résistance à la colère, à la gourmandise, à l’injure, témoigner de sa Foi dans des milieux hostiles, etc … (nous avons des choix à faire tous les jours, dans les réalités bien quotidiennes: allons-nous suivre le chemin du Christ ou allons-nous nous « arranger » encore une fois avec notre conscience ?) 

- Seuls, nous ne le pourrons pas !! mais c'est vraiment en vivant son baptême à plein corps, et à plein cœur, puisant la force de Dieu à  l'intérieur que nous pourrons vaincre. (Par la confession, par l’Eucharistie, la prière constante, par le chapelet, et cetera…)


- alors, nous serons victorieux de l’ange des ténèbres, et de toutes tentations, victorieux du péché,  plein de confiance et abandonné au Père, en disant comme le Christ : « Père entre tes mains je remets mon esprit »

- alors, nous serons victorieux de l’ange des ténèbres, et de toutes tentations, victorieux du péché,  plein de confiance et abandonné au Père, en disant comme le Christ : « Père entre tes mains je remets mon esprit »