Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

vendredi 27 juin 2014

15e dimanche du temps ordinaire

15e dimanche du temps ordinaire
1ère lecture : La parole de Dieu fait germer la terre (Is 55, 10-11)
2ème lecture : La création tout entière participe au salut (Rm 8, 18-23)
Evangile : Les paraboles du Royaume. Le semeur (brève : 1-9) (Mt 13, 1-23)   « le semeur est sorti pour semer sa semence »

-«  l’évêque de Nice un jour me dit : Benoît la grâce ne remplace pas la nature et l’aide et  la transforme »

  • Pour que la terre porte du fruit il faut certes la semence, mais il faut aussi que la terre accepte de s’ouvrir, d’être arrosé, être cultivé.
  • Travail du Christ, travail de l’Esprit Saint, et mon travail.
  • Le salut est donc une collaboration divine ou humaine.

Le semeur est sorti de la maison du Père
  • il envoie sa Parole/  cette personne – parole de Dieu, le verbe, qu’on appelle Jésus, Fils de Dieu.
  • Jésus est le Grain, et nous sommes la terre.
  • Jésus est l’époux, et nous sommes L'Église – Épouse
  • Faisons germer sa Parole nous en écoutant sa Parole

 Mais ce semeur est-il fou ? Sèment-ils donc avec négligence pour en mettre partout?
 Ou plutôt n’avait-il oublié personne, aucune terre ? C’est comme s’il voulait témoigner à tous de son amour, de sa miséricorde pour tous.

 Mais  ce semeur est-il fou ? Car nous avons tous intérêt à recevoir  tout tout de suite (c’est ce que la société nous propose). Alors que le semeur ne récoltera  pas aujourd’hui mais demain…
 Pourquoi le semeur sème-t-il ? Parce qu’il aime la semence, mais aussi parce qu'il aime la terre, et il vit dans l’Espérance, espérance folle, que cette terre portera du fruit. Que cette terre écoutera sa parole et qu’elle mettra ses commandements en œuvre.

 Mais ce semeur est-il fou ? Il gaspille ! Il fait certes des sacrifices mais il semble bien infructueux. Le chemin est trop dur, la terre n’est pas assez profonde, et les ronces ? Elle étouffera la semence.
  • Mais un jour, la quatrième fois, il trouve la bonne terre, qui a été bien travaillée. Elle est prête à recevoir la Parole.
  • Cette terre donne raison aux semeurs. Elle rend féconde la parole et la glorifie comme donnant la vie à la terre. Il fallait donc semer sans calcul jusqu'à trouver la bonne terre.
  • Souvent, nous, nous calculons : faut-il parler de Dieu ou non ? Faut-il offrir le Christ ou non ? « Tiens, celui-là  le mérite il semble ouvert, et celui-là non… »
  • Mais à nous-mêmes, si on nous en  avait pas parlé à temps et parfois contre temps, est-ce que comme la bonne terre, nous serions-nous  ouverts ?
  • Et au fait, quel genre de terre sommes- nous,  sommes aussi sur d’être une bonne terre ?

 Mais soyons-en sûrs, comme le dit le Christ : « ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission. »
  • C’est-à-dire, soyons-en sûr:  la parole fera son travail en nous. Elle rendra féconde de la terre bien travaillée, et elle rendra sans vie, désertique, la terre qui ne voudra pas s’ouvrir à la grâce.
  • Cette parole nous aidera, à cultiver la terre. C’est-à-dire apprendre la différence entre  l’ivraie et  le bon grain. Entre le caillou et la terre, entre ce qu’il faut rejeter et garder.

Comme l'enfant ouvre le sein de la femme, comme le grain ouvre la terre, pour qu’elle porte du fruit, ainsi la Parole de Dieu ouvre nos âmes, nos coeurs à fin d’y porter du fruit dans nos actes.
– Mais cette création, comme nous, a été jetée dans le néant par le péché. Ainsi, le chemin de la vie passe comme par un enfantement, par un mélange de joie et de douleurs. Par une décision radicale de mettre en œuvre la parole.
 – l'importance de laisser la parole entrée en nous, germer en nous, afin  qu'elle sépare le mal du bien. Comme une femme engendre un enfant, il  nous faut accueillir le Christ, le faire grandir en nous, puis l’offrir à son Père qui est Dieu et à ses frères humains.

 Mais pour recevoir la force de cette mise en œuvre de la parole, il ne suffit pas d’écouter la parole. Il faut aussi recevoir la parole mise déjà en œuvre, en nous la graine  fait chair, la graine fait corps. C’est-à-dire le Christ, le Dieu fait homme.

 C’est ce que nous faisons pendant l’eucharistie : nous écoutons la parole de Dieu nous recevons la parole dans notre cœur, nous prions afin que Dieu  éclaire notre esprit, et nous donne la capacité de mettre en cette parole, puis nous consommons le Christ. Nous mangeons la parole faite homme, afin que l'homme que nous sommes devenus le Christ. Nous le savons tous nous devenons ce que nous mangeons.
 C’est le mystère de l’incarnation il ne fonctionne pas simplement en un sens mais en deux sens : le fils de Dieu s’est fait homme afin que l’homme devienne fils de Dieu.

 Ainsi la parole, mais pas simplement la parole écoutée mais la parole en acte, vient ensemencer la bonne terre pour faire fructifier ses œuvres en elle. Et ainsi n'accomplissons pas simplement nos œuvres humaines marquées toujours par la passion, par erreur, par le péché, mais nous accomplissons les œuvres mêmes de Dieu.

 Alors nous rendrons grâce pour l’éternité au bon semeur c’est-à-dire le Père qui a semé sa parole dans l’humanité et qui nous a  aidé à faire fructifier cette parole pour qu’elle porte des fruits à 10,60, 100 pour un


 amen

14e dimanche du temps ordinaire

une belle homélie (pas de moi)

1ère lecture : Le Messie qui vient est un roi humble (Za 9, 9-10)
2ème lecture : L'Esprit du Christ est en nous, et il nous ressuscitera (Rm 8, 9.11-13)
Evangile : « Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 25-30)

2014– 14 Dim A

Le joug à porter avec Jésus

En entendant l’évangile, nous avons l’impression de recevoir une parole qui ne nous est pas destinée ! Jésus s’adresse directement à son Père et ses paroles résonnent comme une confidence très intime. En fait, cette confidence nous touche, elle revêt même une importance particulière pour nous.
Il y a une double leçon dans ce passage. D’abord une insistance sur la petitesse, l’humilité, la pauvreté du cœur, comme dans les Béatitudes, au début du Sermon sur la montagne. Ensuite, il y a un appel à suivre le Christ en acceptant de porter les épreuves de la vie comme un fardeau qui se révèle léger quand c’est le sien qu’il nous fait partager.
En somme, cette double leçon n’en fait qu’une : nous unir totalement au Christ.

Qui sont les petits ?

Toutes ces paroles vont à l’encontre de ce que le monde nous propose ! Jésus, si l’on peut dire, ne nous caresse pas dans le sens du poil ! Il semble prendre goût à surprendre et même à heurter. Comme dans le sermon sur la montagne, il se réjouit de ce que sa révélation ne s’adresse ni aux savants ni aux anges ou à ceux qui ont de l’importance, aux yeux des hommes, mais aux humbles et aux petits.
Il prend la peine de préciser qui sont « les tout-petits ». Il s’agit plus qu’une nuance. La première lecture tirée du prophète Zacharie va dans le même sens. Le roi victorieux  des ennemis n’arrive pas sur un char royal, mais « humble et monté sur un âne, un âne tout jeune ».
Dans le monde d’aujourd’hui, il faut être savant pour avoir la meilleure situation possible et gagner beaucoup d’argent. Il faut avoir beaucoup d’expérience, être compétent pour donner un avis autorisé. Au contraire, être petit, même tout-petit et le rester, ne fait envie à personne ! Le petit est faible, il se fait écraser, il n’est jamais reconnu, encore moins célébré ! Dans la bouche de Jésus qui est le tout-petit ?

Jésus est le vrai petit

Dans l’évangile de saint Matthieu, les petits sont surtout les disciples qu’il faut visiter et secourir. Rappelez-vous la célèbre parabole du Jugement dernier : « Tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Cette parole est très précise. Le petit par excellence, c’est Jésus lui-même. Il a toujours refusé les places d’honneur, il s’est contenté d’entrer à Jérusalem, assis sur un petit ânon. Il a toujours pris la place du serviteur, de l’esclave, pour laver les pieds de ses disciples. Il s’est laissé accuser faussement, lors de son procès et il est mort comme un malfaiteur, Il n’a pas pu être plus petit ! Il peut bien rendre grâce à son Père parce que son message est révélé aux « tout-petits » ses disciples, les bien-aimés du Père.
François de Sales, dans cet esprit écrivait à l’une des premières Visitandines : « Il faut avoir patience avec soi-même. Il faut flatter son cœur, le servir, l’encourager. Il faut le prendre comme un cheval de bride et le mettre fermement en soi-même, sans le laisser courir après ses sentiments et ses passions. Allez toujours de l’humilité à la douceur et de la douceur à l’humilité ». (XXVI, 296)



Un échange de fardeau

Après ces réflexions, la fin du message, la deuxième partie de l’évangile, prend toute sa  valeur. Jésus parle d’un double fardeau : d’une part, un fardeau trop lourd à porter, dont il faut se décharger, et d’autre part, un fardeau qui vient de lui et qui est léger et moins difficile à supporter.
Nous sommes tous chargés de fardeaux insupportables, qui pèsent sur nos épaules  et risquent de nous écraser, si nous les portons seuls. Il suffit d’être attentifs à ce que nous vivons, nos faiblesses, nos épreuves personnelles ou familiales, nos infidélités, nos découragements … et aussi, ce dont nous ne sommes pas responsables, la maladie, les accidents, le chômage, les angoisses de toutes sortes….
Jésus nous propose une sorte d’échange. Remettons-lui notre fardeau et prenons celui qu’il nous propose. Nous pourrons expérimenter les paroles du psaumes que les Visitandines viennent de chanter : « Le Seigneur est tendresse et pitié… La bonté du Seigneur est pour nous, sa tendresse pour toutes ses œuvres ».
Les épreuves, les fardeaux nous collent tellement à la peau que nous avons de la peine à nous en défaire. Nous avons peur aussi de cet autre fardeau qui nous unit au Christ, à sa Passion  et à sa Croix ! Et pourtant, Jésus nous nous dit  que ce fardeau est comme un joug léger à porter. Un joug léger, ces deux mots ne vont pas ensemble ! Est-ce bien sûr ?

En étant lié au Christ, le joug devient léger

Pour bien comprendre l’image du joug, il faut nous reporter à l’époque où les travaux des champs se faisaient en attelant des bœufs deux à deux. On les liait l’un à l’autre en leur posant sur le cou une lourde barre de bois qui limitaient leurs mouvements, mais surtout, les obligeaient à marcher bien ensemble, au même pas. Le joug était une contrainte forcément lourde, désagréable et entravant la liberté d’aller seul, à sa guise. L’image est très suggestive. Le joug ne se porte pas seul ! Les bœufs le portent à deux.
Quand Jésus nous dit : « Prenez mon joug et devenez mes disciples », il nous invite à nous attacher à lui, sous le même joug. Il s’agit d’une véritable alliance dans l’effort, pour marcher au même pas, avec lui.
C’est pratiquement ce qu’écrivait saint Paul aux Romains, nous l’avons entendu à la fin de la deuxième lecture : « L’Esprit de Dieu habite en vous. Si, par cet Esprit, vous tuez les désordre de l’homme pécheur, vous vivrez ».
Ce qui faisait dire au pape François, dans son tweet de jeudi dernier : « Ne renoncez pas à réver d’un monde plus juste »

Conclusion

Quel réconfort pour nous tous, si souvent  écrasés par de nombreuses épreuves ! Attachés au Christ, nous serons plus forts sur le chemin qui nous conduit au Père. « Personne ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler », nous a dit Jésus. C’est en étant solidement fixés au même joug avec lui qu’il nous fera mieux découvrir les secrets  que confie le Père des cieux, dans son immense bonté, à ceux qui se font « tout-petits ».











SAINT-PIERRE ET SAINT-PAUL, APÔTRE

Saint Pierre et saint Paul ...
  • nous avons célébrer cette fête dans une chapelle toute rénovée, qui montre l’attachement de la Foi  chrétienne, des petits, des pécheurs , des grands comme Jean Cocteau.
  • (Nous nous rappelons que Jean Cocteau s’est tourné à la Foi chrétienne en juin 1925)

Nous fêtons aujourd’hui ses deux colosses de la Foi : Pierre, l’humble pécheur de Galilée et Paul, l’érudit le Pharisien de Jérusalem; mais c’est sur Pierre que Jésus bâtira son Eglise...  Mt 16 «Eh bien!  moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes de l’Enfer ne tiendront pas contre elle.»

On retrouve cette affirmation dans l’Evangile : 
«Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l'as révélé aux tout-petits.»

  • la grande nouveauté qu’apporte Pierre : Jésus a voulu fondé son Eglise sur des hommes, et non sur lui-même. pourquoi Jésus a fondé son Eglise sur des hommes? 
  • Nouveauté de Paul : le Salut par la Grâce ... Nous sommes sauvés par le Christ seul ! 
  • Nouveauté de la communauté chrétienne: une communauté non plus basé sur le sang, mais sur la Foi. 

  • la grande nouveauté qu’apporte Pierre : (je m’arrêterai plus tôt sur cette nouveauté) Jésus a voulu fondé son Eglise sur des hommes, et non sur lui-même. Pourquoi Jésus a fondé son Eglise sur des hommes? 

Voici une nouveauté, si peu ou mal comprise ... Pourquoi Jésus a t il fondé son Eglise sur des hommes, fragile et non pas sur lui-même ... ?

Avant de répondre à cette question, je voudrais souligner à nouveau la petite révolution du concile Vatican II dans lumen Gentium;
En effet, spontanément, on serait tenté de voir une structure strictement hiérarchique dans l’Eglise. Il y a Pierre, puis les onze Apôtres, puis les anciens (prêtres) puis le bon peuple de Dieu. 
Aujourd’hui, nous comprenons, qu’il y a le Pape, les Evêques, les prêtres, les diacres, puis le peuple chrétien ... (et les médias souvent nous maintiennent dans l’erreur)


Or ce n’est qu’au chapitre 16 de l’Evangile de Mt que Jésus, après avoir entendu la confession de Pierre, comme Messie et Fils de Dieu, lui confie son Eglise ...


Pendant le concile cette tentation de parler d’abord de la hiérarchie exista mais après avoir écouter l’Esprit Saint les pères, redécouvrirent cette évidence , Jésus a confié sa charge,il lui a donné sa mission à tout un peuple 

1Pi 2 Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d'annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

LG Le Christ Seigneur, grand prêtre d’entre les hommes a fait du peuple nouveau « un Royaume, des prêtres pour son Dieu et Père » 





Ainsi Jésus a t il voulu d’abord voulu fondé l’Eglise, son Epouse, comme le moyen privilégié pour l’annonce du Royaume et pour constituer une communauté de saints qui sont comme le signe et les prémices du Royaume de Dieu sur la terre. 
Il a tout donné à son Eglise. 1co 3 22 «tout est à vous; mais vous, vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu»

Mais il est vrai qu’à l’intérieur de ce peuple qui est premier, Jésus a voulu constituer un groupe d’apôtres, qui serait là pour servir le peuple de Dieu, recevoir, de l’Eglise Reine elle-même, les pouvoirs du Christ lui-même pour le bien du Peuple. «par  le ministère de l’Eglise, je vous pardonne tous vos péchés»

LG 18 Le Christ Seigneur, pour assurer au Peuple de Dieu des pasteurs et les moyens de sa croissance, a institué dans son Église divers ministères qui tendent au bien de tout le corps.

Jésus a voulu donc appelé de façon privilégier des hommes pour servir leurs frères en leur conférant sa propre mission et ses propres pouvoirs.au milieu de tous, il a choisi Pierre,  et il choisi ses successeurs, les Papes,  pour qu’il soit le signe du Christ bon Pasteur au milieu de son peuple.
Le concile note, sans vouloir séparer le Pape des autres évêques, que «Le Seigneur a fait du seul Simon la pierre de son Église, à lui seul il en a remis les clés (cf. Mt 16, 18-19) ; il l’a institué pasteur de tout son troupeau.» 





Mais toutes ces explications ne répondent pas à ma première question: pourquoi Jésus a fondé son Eglise sur des hommes?, et en particulier, sur un homme, Pierre, et ses  successeurs. 
Quand on sait aujourd’hui combien peuvent être fragile les hommes d’Eglise, combien de scandales dans tous les pays, ont surgis ces temps derniers , on peut douter du bien fonder de ce choix du Christ. On peut même se demander si cela vient du Christ historique ou a été rajouté par après ... 


Il y a sûrement plusieurs explication mais la meilleur est sûrement celle qui est fondé sur l’Amour. Et l’Amour au cœur de la Trinité !!

En effet le Père par amour du Fils lui donne tout, il lui donne tout ses pouvoirs et même le pouvoir du pardon, de son propre pardon.  C’est pour cela que si nous voulons recevoir le pardon du Père , il nous faut passer par le pardon du Fils. Comment pouvait il en être ainsi ?
Jn 5 «Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d'avoir aussi la vie en lui-même, et il lui a donné pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est Fils d'homme.»
Jn 16  «Tout ce qu'a le Père est à moi».

Ainsi, comme le Père a tout donné au Fils, le Fils a t il voulu tout donné à son Eglise et à certains de ses amis. 
 - Tout à l’Eglise «Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d'annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.» 1 Pi

- tout à certains de ses amis, comme preuve comme mouvement même de l’AMOUR  ... 
« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci?   Il lui répondit :  Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime.  Jésus lui dit :  Pais mes agneaux. « Jn 21 






Folie? Sagesse ? 
- Folie aux yeux des hommes qui ne connaissent pas l’Amour véritable que l’on trouve en Jésus et en la Trinité des personnes Père Fils et Esprit. 
- Sagesse, de celui qui a accepté de livré son Fils pour nous, afin que nous recevions le pouvoir de devenir enfant de Dieu, et que nous agissions en son nom 
«mon fils, tout ce qu’est à moi est à toi» dis le père au fils prodigue.

Quelle conclusion pour nous ici à Villefranche ... 

  • une plus grande conscience de l’Amour de Dieu pour nous, pour chacun, et des conséquences
  • Une plus grande conscience, de notre mission. Les «conférences missionnaires» donné cette année, nous ont montré que non seulement les prêtres seul ne peuvent rien faire; mais que chaque chrétien est chargé de vivre, de témoigner et d’annoncer quand cela est possible, le Royaume. 
  • Le respect des fonctions de chacun, prier pour nous les prêtres, pour Mr le Curé qui a reçu la charge personnel du Christ, par notre Evêque, de nous conduire vers la source de la Grâce le christ, de faire de nous des saints. 
  • Priez pour nous qui vous donnons jour après jour, ayant tout sacrifier pour cela le don d l’Eucharistie et du pardon des péchés.
  • Car si c’est par l’Eglise que le Christ donne la Grâce du Salut au monde entier, c’est par les évêques et prêtres qu’Il donne la Grâce à l’Eglise. Ils le font essentiellement par l l’Eucharistie et le sacement de la réconciliation 
  • Soyons soumis les uns aux autres afin que le Christ, le corps du Christ ne soit pas déchirer mais marche vers l’unité; 
  • cherchons à construire l’Eglise, qui est une vraie communauté basé sur le respect et l’Amour; 
  • Comment  je cherche dans mon milieu les brebis égarés du Seigneur ! .... 

  • Nouveauté de Paul?  le Salut par la Grâce ...   Personne ne peut par ses seuls mérites, par ses seules forces humaines satisfaire le Seigneur. Mériter son Salut. Tous que nous soyons, baptisés ou non, nous sommes sauvés par le Christ. Par ses mérites à lui seul. «il a été livré pour nos péché» Jn. Pour être  sauvé Nous devons recevoir une aide particulière, la Grâce. C’est à dire une aide gratuite  que nous recevons par la Foi.

    Pour nous ? J’entend toute la journée des chrétiens, généralement pas  tellement pratiquants qui me raconte tout le bien qu’ils font ... Sous entendu que le Seigneur serait vraiment méchant de ne pas les accueillir ... Peu disent simplement, personnellement je ne mérite rien, j’attend tout de la Bonté de Dieu. 

- Nouveauté de la communauté chrétienne ? Une communauté basée non plus sur le sang, la race ou la caste, mais basée sur la même Foi au même Christ, mort et ressuscité....  Une communauté qui respecte les particularité de chacun. Une communauté où l’accueil de l’étranger demeure première ( même si ce n’est pas sans discernement) car Pierre et Paul sont des étrangers, car le Christ est un étranger, (ils ont juifs  né en Palestine) et Dieu, lui-même est un étranger pour tous que nous devons accueillir pour trouver la vie et le bonheur

Pour nous ici ? Si l’étranger, si ce qui est étranger, les différentes cultures sont perçut toujours comme un danger,  comment construire une société ou il fait bon vivre, bon de s’interpeller sur nos places ... 
Dans une société schizophrène, qui à la fois prêche l’individualisme et se plaint de la solitude , sommes nous prêt à vivre ensemble, à s’inviter les uns, les autres, à se connaitre mieux ?



Voilà frères et soeurs, qu’en cette fête de la Saint Pierre et Paul, le Seigneur nous offre la Grâce, de l’unité dans la Sainte Eglise, et l’ardeur d’un Paul a porté l’Evangile ... Car la rencontre du Christ vivant, ne comble  t il pas tous les cœurs d’hier et d’aujourd’hui ?

SAINT SACREMENT DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST

 22 juin 2014

SAINTE TRINITÉ

 15 juin 2014

PENTECÔTE

 8 juin 2014

7e dimanche de Pâques

 1er juin 2014

6e Dimanche de Pâques

 25 mai 2014

5e dimanche de Pâques

 18 mai 2014

4e dimanche de Pâques

11 mai 2014