Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

samedi 5 décembre 2015

2° semaine de l'Avent C 2015

  1. L’histoire que Luc va raconter n’est pas de la mythologie, pas dans les cieux mais sur la terre .. ils en ont été témoin et ce qu’ils ont vécu nous aussi nous pouvons le vivre dans nos vies.
  2. il ne parle pas au nom d'un roitelet qui passera mais au Nom de la Parole de Dieu qui ne passera jamais. 
  3. il ne s'adresse pas simplement  aux grands mais à tous; Jean ne situe pas d’abord  face à aux hommes et mais il se situe mais face à Dieu.
  4. Dans cette réalité toute historique, toute terrestre, toute banale , Qu’annonce t il ce prophète dans le désert aux sources du Jourdain, que l’on peut visiter, voir, ce dernier des prophètes de l’AT ? Il vient proclamer à la terre entière que La PAROLE DE DIEU, elle qui s’adressait à l’homme à travers ombres et figures, à travers  des prophètes qui parlaient au nom de Dieu : non, ce n’est plus à travers d’autres qu’elle veut parler, cette Parole qui a créé les mondes, et veux recréer le monde, non elle a décidé,  de se révéler dans sa plénitude. et qui est elle : elle est une personne, elle vient dans le monde pour se faire rencontrer, écouter mais aussi toucher, voir, car la Parole s’est fait homme dans le sein de cette jeune femme : cette Parole de Dieu, cette expression de la volonté de Dieu, c’est Jésus de Nazareth.  une personne, à la fois divine et humaine  que l'on crucifiera et qui ressuscitera. Elle révèlera ainsi l’infini miséricorde de Dieu qui a voulu nous offrir la vie à jamais. 
  5. à travers Jésus, la Parole de Dieu s’est révélé être une véritable flamme de joie et d’amour spirituel, venue ouvrir et transpercer de coeur de l’homme de part en part pour que lui-même se remette à aimer en vérité . 
  6. elle demande une conversion : se retourner vers ..  se détourner de .. 
  7. ce jésus est non seulement celui qui accomplit les Ecritures mais il est à la fois l'Ecriture dans sa plénitude et la juste interprétation de l'Ecriture. Tout ce qui est Jésus  vérité dans nos vies , tout ce qui ne sera pas Jésus sera mensonge et mort. 
  8. il est non seulement celui qui accomplit les Ecritures du peuple d'Israël, mais celui qui achève toutes les cultures, toutes les religions, toutes les sciences du monde entier en son unique personne mystère ... ! 
  9. le Salut consiste à la connaissance et re connaissance de notre pauvreté et de la reconnaissance de l'infini miséricorde divine que rien ne peut vaincre. 
  10. Car cette Parole a le pouvoir unique de combler tout ravin, de guérir toute blessure, d'abaisser toute montagne, d'abaisser tout orgueil, de mettre les grands au service des petits, d'enlever toutes pierres pour ouvrir en grand le chemin de la vie => la Paix. Celui si pécheur, si misérable soit il, celui qui écoute cet homme, cette Parole , qui la met en pratique sans la falsifié ou la tronquer, verra par expérience qu’elle est Vraie. 
  11. seul l'amour vrai, tel que Dieu aime lui même; tel que ce Jésus de Nazareth aime lui même, sera notre vraie conversion, et l'amour seul s’il est  vrai donne comme le dit Saint Paul, science,   sagesse, vrai bonheur.
  12. « je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important ».
  13. alors nous accomplirons la Parole du Prophète Baruch « Jérusalem,  revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu, mets sur ta tête le diadème de la gloire de l’Éternel, Dieu va déployer ta splendeur partout sous le ciel  ».
  14. Et qui est cette parure de Joie, ce manteau de la Justice de Dieu, ce Diadème sur notre tête, sinon l’Esprit Saint. L’Esprit de Dieu qui régnant en nous de plus en plus nous fera exulter de Joie, de vie, malgré nos épreuves. 
  15. Nous recevrons comme Marie à Nazareth l’Esprit que seul la Parole de Jésus peut donner aux hommes. 
  16. Alors prions mes frères de façon plus intense, écoutons cette parole qui sort encore de la bouche de Jean le baptiste et revêtons nos petites actions du quotidien de tendresse, de bonté , d’humanité. Alors  oui deviendrons nous mêmes , flamme notre joie pour porter encore l'Evangile du Christ aux hommes !
  17. et c'est ici en communiant à ce corps très saint de ce Jésus, le même hier qu’aujourd’hui, que nous pourrons en vivre pleinement cette Parole  ... et que les nations elles mêmes, les païens eux dirons comme dans le Psaume : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! » 
  18. AMEN 

mardi 17 novembre 2015

30° dimanche TO B

30ème dimanche du temps ordinaire


  • Quelle belle annonce !
  • Jésus sortait de Jéricho
  • « Jésus, fils de David, aie pitié de moi »
  • Bartimée = moi
  • mais la foule veut le  faire taire. Mais lui crie de plus belle : c'est cela la Foi
  • il homme de la nuit, qui entend dans la nuit, qui croit dans la nuit, qui crie dans la nuit
  • et nous voudrions être la lumière, nous voulons voir pour croire : nous sommes tous Saint-Thomas
  • Batimée lui a entendu et c'est pour cela qu'il a cru.
  • « que veux-tu que je fasse pour toi »
  • «  Que je vois ! »

  • Nous aussi nous sommes des femmes et des hommes de la nuit

  • Nous sommes aveugles: Car ne croyons pas, que nous ne voyons pas l'invisible, car nous ne croyons pas à la lumière 

  • Et pourtant Jésus nous appelle : « confiance il t’appelle »

  • Oui il appelle : car nous devons d'abord écouter avant de voir.
  • Saint-Paul « le salut entre les oreilles »

  • La vue paraît plus assurer, c'est l'achèvement, contemplation de la lumière

  • « Montre nous ton visage seigneur » Ps 4  «  je sais que mon libérateur est vivant et de mes yeux je verrai Dieu » Job

  • Mais tout commence par l'écoute : Deutéronome : « écoute Israël le seigneur notre Dieu le seul seigneur »
  • 28 13 : « que celui qui a des oreilles qu'il entende ce que l'Esprit dit ».
  • La parole, le verbe, s'est fait chair et il habita parmi nous.
  • Écouter c’est recevoir un message, une communication, quelque chose, quelqu'un, c'est commencé à s'ouvrir à ce qui n'est pas palpable, à ce sujet invisible, à ce qui est spirituel.
  • À nous, de nous demander comment j'écoute ?
  • Qu'est-ce que j'écoute, qui j'écoute ! ? Moi/le Christ ?
  • L'écouter dans sa Parole, à travers des autres, à travers des événements ?

  • Alors nous verrons son visage se dessiner dans nos vies, alors nous aurons la grâce de voir le Père en Jésus lui-même, de voir le visage du Christ en nos frères.

  • Et comme Bartimée de le suivre

  • Mais sommes-nous prêts à crier ?
  • Non pas d'une page prière, mais des cris plus forts que toutes les voix discordantes qui se posent à votre choix, à votre vie, votre Foi ?
  • Sommes prêts à croire que Jésus m'appelle, et qu'il appelle tous les hommes ?


lundi 21 septembre 2015

25° dimanche T0 B 2015

Lecture de la lettre de saint Jacques
D’où viennent les guerres,
d’où viennent les conflits entre vous ?
N’est-ce pas justement de tous ces désirs
qui mènent leur combat en vous-mêmes ?

Comment Dieu va-t-il vaincre le mal, la guerre ? 

  • Il y a d'abord la justice.  Mais comme l'a souligné le pape récemment, les guerres entraînent des blessures profondes qui sont de fois plus difficile à guérir que les maux premiers que celle-ci voulait vaincre.
  • Saint Jacques encore : «  C’est dans la paix qu’est semée la justice,qui donne son fruit aux artisans de la paix ».

  • Mais il faut aller plus profond,où se trouve la racine des conflits, dans les familles, villages, cultures ….
  • C’est  dans le coeur de l’homme que ce situe la source du mal : « D’où viennent les guerres,d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? »

 Alors comment Dieu va-t-il vaincre la guerre… ?
- Il va révéler son cœur d’enfant
- dans l’Ancien Testament, se présente comme le seigneur, le guerrier de combat, le vainqueur de la justice « Le Seigneur est le guerrier des combats ; son nom est « Le Seigneur ». EX 15
  • et il n’hésite pas à abandonner son peuple dans la main des gens de  Babylone quand celui-ci se pervertit gravement…

  Mais il n’avait pas encore révélé son cœur d’enfant. C’est avec Jésus, sur la croix, dans la souffrance, dans l’abandon, l’amour offert jusqu’au bout, que Dieu, qui par lui-même et invisible inconnaissable, se fera connaître.

 Alors les coeurs  qui doivent  s’ouvrir s’ouvriront et les cœurs qui doivent rester fermés, se fermeront.

l’Évangile  prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
    « Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille


  • Il vaincra par sa mort, et par sa résurrection… Il vaincra en entraînant dans sa victoire. Tous ceux qui mettent leur foi en LUI avant toute chose, avant même leur pays et leur maison.


 Mais je voudrais aussi bien sûr parler de ce qui se passe en ce moment en Europe, sortir des discussions politiques, et prendre un peu de hauteur : quels sont donc les principes de l’Église sur l’immigration, sur les réfugiés qui peuvent nous aider dans la crise actuelle à faire les bons choix… Que l’on soit simple citoyen ou responsable politique…LA PAIX  avant même d'être un don de Dieu à l'homme et un projet humain conforme au dessein divin, la paix est avant tout un attribut essentiel de Dieu: « Yahvé-Paix » (Jg 6, 24). La création, qui est un reflet de la gloire divine, aspire à la paix. Dieu est Paix. 

Dans la révélation biblique, la paix est beaucoup plus que la simple absence de guerre: elle représente la plénitude de la vie (cf. Ml 2, 5); loin d'être une construction humaine, c'est un don suprême de Dieu offert à tous les hommes, qui comporte l'obéissance au plan de Dieu.

Et le Messie lui-même est qualifié de « Prince de la Paix » (Is 9, 5). 
L’Évangile, qui est précisément la « bonne nouvelle de la paix » (Ac 10, 36; cf. Ep 6, 15), adressée à tous les hommes. Saint Paul parle de l'« évangile de la paix » (Ep 6, 15)

LES MIGRATIONS 

« L'accueil réservé aux migrants par les pays… Sont autant d'éléments d’ évaluation de la qualité du dialogue entre les différentes cultures ». L’humanisme véritable d’une culture se voit à la capacité réelle de dialogue avec l’autre différent de moi. 

Mais « Il n'est pas facile d'identifier les fondements et les structures qui garantissent, de façon équilibrée et équitable, les droits et les devoirs de ceux qui accueillent comme de ceux qui sont accueillis. »

PAS DE FORMULE MAGIQUE 

Jean-Paul II nous le dit clairement : « Dans un domaine aussi complexe, il n'y a pas de formules « magiques »;

QUELQUES PRINCIPES MORAUX 
  • Les immigrés doivent toujours être traités avec le respect dû à la dignité de toute personne humaine. 
  • Quand il s'agit de contrôler les flux migratoires, l'évaluation que l'on doit faire du bien commun doit se plier à ce principe. 
  • Il faut faire l’évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent les rejoindre. 
  • Quant aux éléments culturels dont les immigrés sont porteurs, ils seront respectés et accueillis dans la mesure où ils ne sont pas en contradiction avec les valeurs éthiques universelles… Ni avec les droits humains fondamentaux.
Ainsi l’Église est pour la régulation des flux migratoires, en sauvegardant le bien de tous (le bien de tous), autant de ceux qui accueillent que de ceux qui sont accueillis.  


LES RÉFUGIÉS 
« L'Église est proche d'eux, non seulement par sa présence pastorale et son secours matériel, mais aussi par son engagement à défendre leur dignité humaine. »


« Les États, en tant que faisant partie d'une Communauté internationale, ne peuvent pas demeurer indifférents »
Nous sommes tous membres de la même famille humaine. 

  • « Dans les extrêmes, il est « légitime, et c'est même un devoir, de recourir à des initiatives concrètes pour désarmer l’agresseur. Le principe de souveraineté nationale ne peut pas être invoqué comme motif pour empêcher une intervention visant à défendre les victimes. Les mesures adoptées doivent être mises en œuvre dans le plein respect du droit international. »
La guerre sur le terrain… il se peut. Mais attention à bien évaluer les dégâts possibles, qui peuvent être pire après qu’avant … donc …. 

  • Prière !!  « la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, ….sans parti pris, sans hypocrisie »
  • le témoignage 
  • l’action :  Le 6 septembre le Pape François nous demande :  
« Dans "un geste concret" en préparation du jubilé de la miséricorde qui débute en décembre, "que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d'Europe accueillent une famille", a-t-il déclaré d'un ton grave à l'occasion de la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre à Rome.


Que la Sagesse de Dieu qui vient d’en haut nous soit donnée ! Amen 

samedi 17 janvier 2015

2° Dimanche B

 deuxième dimanche du temps ordinaire 2015 - B-
- Jean-Baptiste baptisait pas loin de Jérusalem.  Un jour qu’il allait et venait, il posa son regard sur Jésus :  Il désigna à deux de ses disciples son cousin Jésus comme le Christ, en disant : « voici l'agneau de Dieu ».
- Les disciples faisant confiance à Jean-Baptiste, se mirent à le suivre. Se retournant alors, Jésus posa un regard de contemplation sur ses deux premiers disciples. En un seul regard, il vit tout le chemin parcouru, depuis l’appel d'Abraham jusqu’à l’Eglise présente encore aujourd’hui et jusqu’à la fin des temps.
- Jésus leur demanda « Que cherchez-vous » ? Et ils répondirent : « où demeures-tu ? » A travers ses deux questions nous comprenons à la fois que Dieu ne s’impose pas à l’ homme et les disciples s’invitent délicatement. Alors il répondit encore : «venez et voyez».
- Non pas : « voyez » et puis après « venez ». Mais venez et à partir de là, vous pourrez voir.
- On connaît le nom d’un des disciples : c’est André, le frère de Simon. Mais on ne connaît pas le nom de l’autre disciple : cela peut être chacun d’entre nous.
- Alors André alla voir son frère Simon, et lui dit : « nous avons trouvé le Messie ». Alors Simon  partit à la rencontre de Jésus avec André. Et Jésus posa son regard sur lui et lui dit : « tu es Simon, fils de Jean ; et tu t'appelleras Képhas, ce qui veut dire Pierre.  
- Nous voyons dans cet évangile comment le regard est important. Le regard de Jean sur son cousin Jésus. Le regard de Jésus sur ses deux premiers disciples. Et enfin le regard de Jésus sur Pierre.
- Ainsi quand Jésus pose le regard sur quelqu’un, et qu’il le nomme  d’un nom nouveau,  cela signifie qu’Il fait naître une nouvelle création, une nouvelle alliance, un nouveau peuple. Déjà le Seigneur avait changé le nom d’Abram en d’Abraham  dans le livre de la genèse.
- Se laisser regarder par le Christ,  c’est se laisser créer et recréer. C’est voir dans ce regard, le Dieu vivant  qui nous aime comme le premier jour de la Genèse, et qui dit à chacun d’entre nous, « cela est très bon ». 
- C’est faire l’expérience, du regard du Père, de son regard juste, bon, humble et généreux.
- Ainsi devenir chrétien, c’est croiser le regard du Christ. C’est rencontrer Jésus dans un cœur à cœur.  Car le regard de Jésus est tellement simple, tellement pur, que son regard, c’est son cœur.
- Le pape Jean-Paul II écrivit aux jeunes en 1985 : « On peut dire aussi que ce «regard aimant» du Christ résume et synthétise en quelque sorte toute la Bonne Nouvelle… 
- Je vous souhaite de connaître un tel regard ! Je vous souhaite de faire l'expérience qu'en vérité, Lui, le Christ, vous regarde avec amour! Je souhaite à chacun et à chacune de découvrir ce regard du Christ, et d’en faire l’expérience jusqu’au bout… » 
- C’est dans ce regard que l'on peut trouver, ou retrouver sa dignité, que l'on peut trouver la force de suivre Jésus jour après jour dans ce monde difficile.
- Nous cherchons tous un regard qui nous connaît, qui nous reconnaît, qui nous aime.  Un regard qui nous invite à le suivre, car il est pour  la plénitude de la vie et du bonheur.
- L’homme a besoin de l’amour, et de son regard, pour exister. C’est vrai pour nos parents, pour nos frères et nos soeurs, pour l’époux et l’épouse , nos enfants, et cela est vrai pour le Dieu vivant qui s’est fait chair en Jésus.
- Dans ce monde difficile, où la dignité des hommes est souvent bafouée, il est bon de se laisser regarder par le Christ : sans peur, sans refus, sans faux-fuyants.
- Comme Simon, sans ce regard je ne suis rien, et avec ce regard je deviens moi-même,  une nouvelle création, un roc, fondé sur la seule Pierre, le seul Rocher de nos vies : Jésus le Christ, le Messie.

- On peut aussi penser au regard du Christ, au moment de son arrestation. Pierre vient de le trahir trois fois. Le coq vient de chanter trois fois. Mais Pierre a déjà oublié pourquoi. 
- Alors Jésus, enchaîné, marchant vers sa mort, se retourne, et Luc nous dit qu’il posa son regard sur Pierre. Alors celui-ci sortit, et pleura.
- Son regard nous fonde, mais aussi ce regard nous sauve au cœur de nos détresses, de nos ténèbres, au cœur de l’oubli même du Christ quand tout semble joué.  Il vient nous chercher plus loin que notre péché. 
- Enfin ce regard sera celui que nous pourrons contempler à la fin des temps.  En Nb 6 « Que le   Seigneur fasse pour toi rayonner son visage. Que le   Seigneur te découvre sa face et te donne la paix. »
- Mais tout commence par une confiance : la confiance du petit Samuel au prophète Élie, la confiance des  deux disciples à Jean-Baptiste.
- Et nous ? Quelle confiance faisons-nous à Jean-Baptiste, à cette Église, qui témoigne depuis des siècles.
- Est-ce que nous acceptons de nous laisser regarder par le Christ, de le suivre, est-ce que nous acceptons que notre vie soit transformée aujourd’hui par Lui ? C’est tous les jours que nous devons nous convertir.
- Et comme le dit Saint Paul,  il faut que ce regard touche notre coeur jusqu’à transformer tout notre être,  jusqu’à notre propre corps.  Car nous sommes esprit, mais nous sommes aussi chair.
- «  Frère le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le   Seigneur, et le   Seigneur est pour le corps ». Ne le savez-vous pas : votre corps est un sanctuaire, celui de l’Esprit Saint, celui du Dieu vivant ?

- Et nous, quel geste allons-nous faire avec notre propre corps, quels regards allons-nous poser sur nos frères les hommes, sur ceux que l’on connaît bien,  ou trop et sur ceux que l’on ne connaît pas assez ou pas du tout.
- Qui voyons-nous quand nous regardons quelqu’un ? La couleur de sa peau, sa religion,  son caractère? ou son cœur, ou même Dieu présent en lui ? Nous le savons, un simple regard, comme celui de Jésus, peut fonder, juger, condamner,  pardonner, ou sauver.

- Car, le regard que nous devons poser, si Dieu nous habite vraiment, le geste que nous devons donner  est celui de Dieu lui-même, de Jésus le Christ lui-même, qui veut aimer, servir, pardonner et sauver ce monde par nous.  Que le Seigneur nous donne son regard et que notre regard soit son Cœur. AMEN.