Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

vendredi 21 février 2014

6° dimanche TO A

  • Le Christ est venu nous apprendre à aimer et plus que cela il est venu nous donner d’aimer. 
  • Aimer c’est la seule chose qu’on ne peut pas apprendre et pourtant  nous en avons tellement besoin !

 « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ».
  • Les préceptes de Dieu ne sont pas des lois arbitraires, ou extérieures à l’ homme, mais ces lois sont la loi même de la vie, de notre nature, de l’accomplissement total de notre être.

  • Le Christ  n’a pas donné son sang sur la croix, et n’est pas ressuscité simplement pour nous donner quelques conseils moraux. Mais pour  que nous parvenions à l’image  et à la ressemblance de Dieu lui-même.
  • Il ne s’agit pas de vivre simplement de façon naturelle,  selon  une nature   de qui nous sommes souvent esclaves,  ballottés au gré  de ses forces , mais ce de façon surnaturelle.
  • Les gens appellent  bien souvent liberté le fait de vouloir suivre leur nature, leur passion et la chair. Il s’appelle cela la liberté, car il pense, qu’en  suivant ses tendances, ils trouveront enfin le bonheur, contrecarrer la nature  devient le mal absolu pour notre temps,  comme si nos corps et nos esprits étaient Dieu lui-même.

  • Mais la question est  celle-ci : est-ce que notre nature actuelle sort tout droit du jardin d’Éden ? 
  • Le Christ nous aide à vivre non plus de façon naturelle, mais de façon totalement surnaturelle, c’est-à-dire selon l’Esprit même de Dieu. D’où l’importance de la vie spirituelle. C’est  cette vie que  nous venons de boire dans les sacrements.
  •   Il nous faut vivre donc selon la Grâce, et la Grâce se trouve à Jésus seul, car, Jésus  est la grâce en personne, car il est Dieu et  l’homme parfait.   

  • Comme le feu n’a pas détruit le buisson ardent, l’Esprit-Saint, qui est de nature divine, ne détruit pas notre humanité, mais bien au contraire elle vient l’accomplir.  Voici l’homme véritable : un buisson ardent. L’Esprit-Saint donnant la vie à  nous âmes donnant la vie  à notre corps.
  • Et tous ceux qui ont fait cette expérience de vivre un peu de l’Esprit,  retrouve la  pleine harmonie,   la joie intérieure, 
  • alors, partant de l’intérieur  de ce qu’ils sont,  ils aident les autres à trouver  leur chemin  vers l’accomplissement de leur propre  personnalité.

 Alors Jésus nous redit dans l’Évangile : ne pensez pas que je suis venu abolir, mais accomplir. La loi n’était qu’un pédagogue, pour vous faire mener  à l’âge adulte. Elle n’était qu’un premier éclairage. Comme un enfant qui a besoin d’apprendre les lois de la nage ou pour  faire du vélo, ou toute autre chose, il arrive un temps où on lâche la main de la Loi,  pour vivre selon un vrai accomplissement. 
• Et  pour le Christ, l’accomplissement nous le savons tous, c’est la charité : c’est-à-dire la façon dont Dieu aime.

  • Le meurtre  c’est grave, donc tu en répondras au tribunal : voilà la loi ancienne.
  • Mais avec le Christ la simple colère  répondra au tribunal et si  nous maudissons notre frère,  nous serons passibles de la  géhenne de feu.  Voilà la loi nouvelle !
  •     Entendez bien :  si ton frère a quelque chose contre toi,  s’il a lui,  une grande colère contre toi, alors va d’abord te réconcilier avec ton frère et non pas  si TU as  quelque chose contre lui !. 
  • C’est-à-dire,  si la matière est grave, ne va pas communier sans avoir tout fait pour que le mal que tu as pu faire à ton frère s’il le peut soit réparé.

  • Tu ne commettras pas d’adultère. L’adultère est déjà un péché mortel, et mérite la mort éternelle. Mais celui qui désire une femme, jusqu’à vouloir la mettre dans son lit,  même si c’est au fond de son cœur, est en péché mortel.
  • « Si ton bras entraîne, f si ton oeil entraîne alors arrache-le et coupe-le.»  Cela veut dire, dans la vie il faut parfois  prendre de bonnes décisions, prendre de graves décisions.  
  • C’est bien sûr un langage spirituel, cela veut dire :  arrache  de ton cœur ce qui t’entraîne dans ta chute, ce qui éloigne de Dieu, et donc de toi, ce qui n’est pas de l’amour véritable, ce qui n’est pas de la charité véritable. 

  • Je vois qu’il y a des chrétiens, qui vivent en concubinage, ou en adultère, même depuis des années, et qui acceptent très bien cette situation. Ils ont souvent changé les exigences du Christ pour les adapter à leur façon de vivre. Ces situations font souffrir toute l’Église.  Moi aussi dans ma vie passée j’ai dû prendre parfois de dures décisions, mais ça a toujours été pour un bien réel, car je savais que le Seigneur m’y appelait. 
  • Il ne s’agit de montrer personne, de juger personne. Qui n’est pas pécheur devant Dieu, mais il s’agit d’entendre ce que dit Emile Nicole : « L'image du chrétien mutilé, mais sauvé nous montre quelle peut être l'ardeur de cette lutte et prévient toute association abusive entre la grâce et la facilité. La grâce de Dieu n'a pas pour objet de nous éviter les résolutions difficiles, les sacrifices, les amputations, mais de les rendre possibles » 

•  comme l’a souligné récemment le cardinal O’Malley, faisant partie du « C8 » ( les huit cardinaux choisis pour renouveler le gouvernement de l’Église),  ceux qui s’attendent à des changements majeurs dans l’enseignement de l’Église seront déçus.  Le Pape François demande à l’Église de changer plus son ton que son fond. 

• Le pape n’est pas revenu pour changer la loi, même pour les divorcés-remariés,  car il sait que c’est la loi du Christ. « Eh bien moi je vous dis : tout homme qui renvoie sa femme la pousse à l’adultère et si quelqu’un épouse une femme renvoyée il est adultère »,  Mais pour Jésus la miséricorde et la main tendue est toujours première même s’il demande à la femme adultère de ne plus pécher : « va une pêche plus ».

Enfin le Christ nous demande : Que ton oui soit oui ou que ton nom soit non. Tout le reste vient du mauvais. 
  • Dieu t’a donné la liberté pour dire oui, ou pour dire non, pour choisir entre vie et mort alors va jusqu’au bout de tes choix, car de toute façon un jour ils seront révélés à tous et tu iras comme là où tu dois aller.


  • Oui cette sagesse est bien une sagesse,. Mais c’est sagesse ne vient pas de l’homme, elle ne vient pas  de l’histoire.  Rien dans ce monde aucune loi, ne peut véritablement donner la Sagesse. Car la sagesse vient de Dieu, c’est par elle qu’il a créé ce monde. Et  c’est par cette Sagesse  seule  Qu’il nous sauve.  Car la Sagesse est le Christ lui-même vrai Dieu est vrai homme.

vendredi 7 février 2014

5° dimanche du TO A

    • Une question actuelle : qui est l’homme?
    • L’homme, et un être fini qui est fait  pour l’infini. Il est comme une rose ou un  lys,  qui n’aurait jamais fini de s’épanouir au soleil.      Les animaux, sont des êtres finis, limités, mais pour un but fini. Quand  il meurt; il n’ y a plus rien !    Dieu est un être infini pour un avenir infini et éternel.
    • Ainsi l’homme, qui est pour Dieu, est fait pour un amour illimité. Pour une  évolution constante, et éternelle : soit en bien : c’est le paradis  soit en mal: c’est  l’enfer.
    • Le but de Jésus  Or, c’est bien le but de Jésus : nous rouvrir une route vers un horizon sans fin. Cela peut faire peur. Mais comment avoir peur du but que Jésus nous propose?  Car Jésus en vit à chaque instant : il le respire, le goutte,  c’est sa vie:  c’est son Père.
    •   Jésus veut nous libérer de nos idées,  nos natures, pour nous offrir la grande aventure, la grande révolution de l’amour véritable, du bonheur véritable.
    • C’est ce que le Pape a dit récemment aux jeunes : « Ayez le courage du bonheur ! Ayez le courage du vrai bonheur !»

    • Le programme de Jésus. Voilà le programme du discours sur la montagne de Jésus que l’on inaugure ce dimanche.  À partir du chapitre 5 de Matthieu. Jésus va nous transmettre son souffle, l’air de ses poumons, comme s’il le faisait bouche à bouche. Il va nous aider à respirer à la dimension de l’Esprit.
    • Alors Il proclame : « vous est le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde ! Voyant cette lumière les hommes rendront gloire à votre Père qui est  aux Cieux.»
    • Mais d’où vient cette lumière ? D’abord, remarquons que si nous sommes du sel, nous pouvons aussi nous dénaturer  comme le sel et  être piétinés par les gens. 
    • Si nous sommes la lumière du monde, on peut être caché et ne briller pour personne.  On peut ne servir à rien du tout.  Nous sommes des êtres finis qui sont appelés à une lumière infinie,  certes, mais nous sommes faits de terre, donc  par nature, nous sommes fades et  obscurs.
    • Mais tant mieux ! car nous ne  serons pas notre propre lumière ! Ainsi nous pourrons devenir la lumière du monde! Pas simplement  pour notre quartier, la famille, mais du monde, à l’image de Dieu lui-même !
    • Un peu comme le gaz de nos lampes basse-consommation qui ne brille que grâce à l’électricité  qui les fait vibrer, dans le sens propre et figuré. 
    • Plus l’électricité est intense, puissante,  libre et plus le gaz  devient fluorescent.
    • Ainsi  pour nous-mêmes,  plus nous laisserons circuler en nous l’Esprit de vérité, l’Esprit de feu et de lumière, avec rapidité, intensité, liberté, et plus nous deviendrons  lumineux.
    • Mais d’où vient la lumière, qu’est-ce qui, ou qui est la lumière en nous ?
    • «Alors ils rendront gloire à votre père qui est aux cieux» dit Jésus. Cette lumière c’est le Père lui-même ! C’est la gloire du Père.

    • La question  du Père. La lumière du Père, est au début et la fin du sermon sur la montagne.  Ainsi, Jésus vient nous donner cette lumière infinie.      
    • Mais cette image du « Père » n’a-t-elle pas mauvaise presse aujourd’hui ? Ne faut-il pas tuer l’image du père ? Ne faut-il pas se séparer du père pour devenir libre ? Un adulte n’est-il pas celui qui a quitté cette surveillance  dite paralysante ?  Ainsi, l’élimination de Dieu  devient le chemin obligatoire et nécessaire  pour devenir libre ?
    • Ce Père que tant d’hommes aujourd’hui, à la fois espèrent et cherchent à détruire n’est pas celui que nous annonce Jésus, ce n’est pas le Dieu du sermon sur la montagne, ce n’est pas son Père. Ce Dieu-là  ne se trouve pas dans le destin implacable, dans le passé qui prétend survivre.   Ce père ne prétend pas se prolonger dans  ses enfants pour se donner une raison de vivre. Il est déjà comblé par son  Fils éternel.  Mais le Père de Jésus-Christ est celui qui nous a donné la vie par pure gratuité et générosité  sans se crisper sur le don offert.   Le Lys des  champs ne s’épanouit-il pas au soleil de Dieu, l’oiseau n’est-il pas libre comme l’air; alors, comment imaginer que Dieu puisse vouloir aliéner la plus merveilleuse de toutes ses créatures ? Celle dans laquelle il a  déposé sa propre image;  l’homme qui est  à son regard plus précieux que lui-même, car il l’aime. Un peu comme un enfant qui  au regard du père ou de la  mère est plus précieux que lui-même.
    •   Cette lumière est encore celle de la Parole de Dieu,  du Christ Jésus lui-même. Qui veut habiter  en notre esprit,  en nos actes, en nos paroles. Elle est la lumière de  l’Esprit-Saint,  qui vient comme épouser, s’unir à nos cœurs pour nous donner son propre éclat.  C’est la lumière de l’Église, qui est le sel de la vie,  de la terre.  Cette Église est une ville située sur une haute montagne,  pour attirer à elle toutes les nations.  La lumière qu’il qui veut encore se diffuser à travers nous est celle du Royaume de Dieu qui est la plus belle raison  d’espérer pour l’humanité. 


    •  La lumière de la charité. En définitive, cette lumière est celle de la Charité, de l’Amour véritable, qui commence  à rayonner en notre vie comme la plus petite graine du monde et qui doit un jour, si nous le voulons, s’épanouir comme le plus grand des arbres;  mais un arbre qui n’aura jamais fini de croître.
    • Alors oui, s’accomplira pour nous la prophétie d’Isaïe  : si tu partages ton pain avec celui qui a faim, si tu recueilles véritablement chez toi le malheureux sans-abri, si tu couvres de ton vêtement celui qui a froid, alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement.
    • C’est à cela que le Pape nous invite, à sortir de nous-mêmes pour nous investir dans la vie de l’autre,  non pour le posséder, mais pour le servir. N’avez-vous jamais goûté à cette joie? Lorsque nous pouvons offrir un peu de vous-même?   Lorsque  nous nous libérons de nos prudences égoïstes,  de nos indifférences,  afin de vivre un peu de la charité, un peu comme l’ont vécu d’un Saint-François-d’Assise, ou un Jean-Paul II   ou même une soeur Emmanuelle.
    • Mais pour cela, pas besoin, à l’image que Saint-Paul, du prestige du langage humain, et de la sagesse mondaine.  Un seul compte le Messie, et le Messie crucifié.  Car il est l’amour qui s’offre librement à cette pauvre humanité pécheresse. 
    • Imaginez-vous  vraiment Saint-Paul prêcher dans la faiblesse, tout craintif et tout tremblant, comme il le dit de lui-même ?  Et pourtant c’est ce qu’il  affirme. «Ma proclamation de l’Évangile n’avait rien à voir avec le langage d’une sagesse qui veut convaincre : mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestait en moi» afin que votre foi ne repose pas sur les qualités de Saint-Paul ou sur nos forces, mais sur la foi seule venant de la puissance même de Dieu. Ainsi, en voyant, non pas ce que vous dites d’abord, mais ce que vous faites, les hommes rendront gloire à votre Père qui est aux cieux et qui déjà  brille en vous. Amen

samedi 1 février 2014

4° dimanche TO, LA CHANDELEUR

La vie consacrée

  • les enfants, les premiers-nés des animaux, ou les prémices des récoltes, tout « premier-né » devient un être consacré au Seigneur (LV)
  •   C’est ce que viennent faire Joseph et Marie au Temple du Seigneur, 40 jours après la naissance.
  • Toutes ces cérémonies joyeuses ont pour but de révéler que les premiers-nés, comme toute la descendance, appartiennent au Seigneur.
  • Les enfants ne sont pas un «simple projet parental»,  comme on a trop tendance à le dire aujourd’hui.
  • L’enfant, est donc tout homme,  vient de Dieu, et créée par Dieu, et l’image de Dieu,  et retourne  À Dieu.

  • La vie consacrée dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, met l’accent sur DON,  que Dieu nous a fait de la vie, et donc à une réponse joyeuse et gratuite de soi en retour au Seigneur.
  • Ce don de soi n’a de sens que dans l’amour. L’esprit de chasteté, de pauvreté, d’obéissance nous révèle que le Christ aime ainsi l’église dans un mystère d’alliance et d’amour conjugal.

  • C’est pour cela que l’amour entre époux et épouse peut paraître aussi exigeant dans l’église:  consacré par un sacrement cet amour humain ressemble tellement à l’amour de Dieu pour son peuple.

  • Prions donc pour les prêtres, les religieux et religieuses, les mois et les moniales : car tous révèlent le chemin de l’amour, le don total de soi au Seigneur et aux autres, que tous sont appelés à vivre, dans leurs conditions humaines propres.

 Comme le feu du fondeur.

 Isaïe : «Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi... Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs».

  • Tous sont appelés à rencontrer le Christ et à lui rester fidèles dans l’amour. Mais encore faut-il se laisser purifier comme on vérifie  l’or et l’argent:  il faut  que toutes les scories soient brûlées par le feu.
  • En effet,  l’amour véritable, ou la charité, est comme un feu qui détruit tout ce qui n’est pas lui-même et enflamme tout ce qui lui ressemble.
  • Ce feu de l’esprit, comme le buisson ardent autrefois, enflamme le cœur de Jésus de façon très délicate, mais ne détruit pas en lui son humanité, même celle d’un enfant d’un nouveau-né.

  • Ainsi ce feu est très désirable, et nous n’avons rien à craindre de lui, sinon de fuir.
  • Il vient nous libérer de tout ce qui n’est pas en nos cœurs douceur, simplicité, choix des livres, amitié, vérité. Et il détruira le reste.

  • Il peut naître en nous, pendant un certain temps, une tristesse,  venant des épreuves de la purification et une joie  venant de la présence de Dieu en nos vies.
  • Car qui est triste ? Et qui est joyeux ?
  •   Il est triste celui qui doit mourir en nous : le pêcheur le révolté, celui qui  se suit lui-même en suivant ces plaisirs, au lieu de suivre le Christ, qui est le véritable  bonheur.
  • Il est joyeux, le fils de Dieu qui renaît de ses cendres, de l’eau du baptême, celui qui depuis toujours est appelé par Dieu à renaître.

  • Rien ne peut se faire si nous fuyons l’épreuve. Les femmes remercient le Seigneur après la naissance de leur enfant, cependant rien ne se fait sans souffrance et don de soi.

 Siméon et Anne

  • Siméon et Anne,  sont ces hommes et ces femmes qui se laissent consumés par l’Amour divin toute une vie.
  • Creusés par la Parole divine, éclairée par l’Esprit-Saint, ils  sont à l’écoute du Seigneur, le servant à jour et nuit par le jeune et la prière.
  • Ils savent par la lumière seule de la foi, reconnaître celui qui avait été annoncé dans les temps lointains, le descendant de David, le Christ.

 Tous témoins de la lumière
 - S’ils avaient été la seule à se pencher vers Jésus, leur témoignage aurait peu d’intérêt, mais nous aussi, comme des millions d’autres personnes, nous avons fait la même expérience que Siméon et Anne.
En entrant dans cette église, les cierges à la main, nous nous sommes aussi approchés, plein de joie et d’espérance, vers cet enfant dans les bras de ses parents, eux-mêmes tout étonnés. 

  • Nous sommes aussi éclairés par la seule Foi, qui est comme le cordon ombilical avec le ciel, qui est le canal de la lumière divine pour notre pauvre cœur. Par cette lumière à la fois douce et toute-puissante, par cette intuition, cette conscience profonde, nous avons échappé à l’ esclavage de la mort et du péché. 

  • Nous aussi, nous avons reconnus en cet  enfant, celui qui par sa mort et sa résurrection sera l’unique sauveur de toutes les nations de toutes les cultures de tous les temps. Nous aussi, nous l’avons pris dans nos mains et dans nos cœurs. 

  • Et nous aussi nous sommes maintenant appelés à témoigner de lui comme Siméon et Anne l’ont fait   pour leur génération.
    • L’abandon entre les mains bienveillantes et miséricordieuses du père :  «maintenant  ô maître , tu peux laisser ton serviteur partir en paix »
    • Le témoignage à la vérité : « il sera ainsi de division, afin que le choix  définitif de chacun  soit révélé à tous».
    • Vivre et proclamer l’amour et la miséricorde de Dieu « afin de consoler Israël et toute l’église, nouveau peuple de Dieu. »

•   Ainsi, prenons conscience aujourd’hui que cette lumière nous a été donnée, parce que nous avons écouté,  au plus profond profond de notre cœur et de façon mystérieuse, Dieu en personne.
C’est notre vocation, c’est la vocation de tous les consacrés.

•   SFS disait aussi, aux premières Visitandines, à l’occasion d’une prise d’habit : « « Que vous êtes heureuses, mes chères filles, car vous avez entendu la divine Parole de celui qui, seul, peut pénétrer les cœurs. Il vous a dit un mot en secret et vous lui avez obéi, car, c’est lui seul qui parle au coeur des hommes et, par le même moyen, leur donne la grâce  de faire ce qu’il demande d’eux.» AMEN