Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

dimanche 24 août 2014

21e dimanche du temps ordinaire A

 La profondeur
  • « Quelle profondeur dans la  richesse, la sagesse et la science de Dieu ! »
  • «   L’abîme appelant l’abîme  à la voix de tes cataractes »   psaume 41
  • qui ne recherche pas consciemment ou non, les sources de la vie, un bonheur profond, les sentiments qui comblent  et attirent ?
  • Il y a deux dimensions dans l’homme: l’homme physique, extérieur, charnel, et l'homme intérieur, profond,…
  • L'une et l’autre sont bonnes, l’une et l’autre sont mêlées.
  • Comme le dit Romano Guardini, « dans tout ce qui est extérieur, dans le geste de l’homme et sa structure se situe quelque chose intérieur qui détermine l’extérieur et lui confère sa vérité ».
  • Ce qui fait la vérité de la personne c’est ce qui lui est intérieur, c’est ce qui fait  la justesse non les actes portés
  • En effet, extérieurement on peut avoir un sourire mais en fin de compte de la haine contre la personne. Ou le contraire  peut parfois mal recevoir une personne mais en fin de compte au fond de soi nous l’aimons profondément.
  • Ce qui fait la vérité c’est ce qui est au fond.
  • Or la richesse de Dieu, la sagesse de Dieu sont infiniment profondes. Et cet abîme, ce cœur d’amour, cet « abîme paternel » comme dit Origène,   m’appelle, nous appelle à un regard qui ne soit pas extérieur plus intérieur,  qui découvrent les réalités invisibles. 

 La réponse de Pierre
  • dans l’Évangile, Mathieu nous conduit dans la région de Césarée de Philippe. C’est là, à la frontière avec le monde païen, comme pour annoncer la Foi des Nations, que Jésus pose la question si à ses disciples.
  • Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 
  • Alors la réponse fuse venant de Simon Pierre : « tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant !  » « Simon, ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela  mais mon Père qui est aux cieux. »
  • Jésus déclare que Pierre vient de dire une réalité qui le dépasse du tout au tout,  cette réponse lui vient du ciel. 
  • Juste avant ce passage, Jésus se plaignait des apôtres en disant : «  hommes de peu de foi,  pourquoi  encore de telles réflexions ? »
  • Mais Pierre a su dépasser l’aspect humain est si pauvre de Jésus pour pressentir, sans avoir sûrement une idée claire sur la question, que Jésus vient de Dieu il est de la sphère divine.
  • Il a dépassé l’aspect extérieur de Jésus pour découvrir la dimension intérieure de Jésus. Cette profondeur infinie qui lui donne toute sa richesse, sa vérité, tout son mystère:  il est le Fils de Dieu.
  • Alors Jésus  nomme Simon, Pierre. «   Ce nom est tout un programme, une promesse, un engagement, un charisme » « Le fondement solide et inamovible et grand édifice que Jésus voulait construire : l’Église. » (Paul VI)

L’Église
  • on se posait la question dimanche dernier  : qui est le peuple juif ?  Posons la question aujourd’hui qui est l’Église ?
  • Pierre et l’Église sont inséparables : l’Église est la communauté de ceux qui font la profession solennelle de Pierre : « tu es le Christ le Fils du Dieu vivant ». Elle est le sacrement du salut.   Elle a le même destin que celui de Jésus, à travers sa vie, sa souffrance et sa résurrection. Elle sera le Christ parmi nous, son corps.
  • Saint-Augustin décrit Jésus, et le corps de l’Église comme étant le véritable Christ, le Christ le total dit-il. « La plénitude du Christ, c’est donc la tête et ses membres ; qu’est-ce à dire : la tête et les membres ? C'est-à-dire le Christ et l’Église. »  Saint-Augustin 
  • et Jeanne d’Arc diront avec simplicité : « de Jésus-Christ et de L’Église, il m’est avis que c’est tout un, et qui ne faut pas en faire difficulté. »
  •   Elle fait partie du credo que nous disons chaque dimanche. (Le symbole des apôtres, ou le credo de Nicée)
  • même si nous disons nous croyons à l’Église et non pas «en l’Église» pour signifier qu’elle est toute rattachée au Père,  au Fils, et à l’Esprit,
  • nous pouvons nous demander si nous croyons vraiment à L’Église ?
  • Aujourd’hui, dans beaucoup de sphères chrétienne, traditionnelle ou plus progressiste, ce qui manque, c’est la Foi en l’Église.
  • Pas simplement en une Église plus ou moins mystique, un peu évaporée, mais comme le rappelle le concile Vatican II, une Église qui est à la fois une société hiérarchique, une assemblée visible, et le corps du Christ lui-même.
  • Comme avec Pierre, c’est l’Esprit Saint, qui donne  à l’Église la foi en Jésus   Fils de Dieu, qui la rassemble à travers les siècles, qui lui donne le charisme de la vérité; « je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle ».
  • C’est-à-dire que l’Esprit Saint garantit que le pape uni aux évêques, ou les évêques quand ils enseignent avec le pape, enseignent de façon infaillible ce qui concerne la foi et les mœurs, et que le magistère (c’est à dire le pape uni aux évêques) est le seul habilité par le Seigneur à interpréter justement l’Écriture et la Tradition de l’Église. Il fait surgir des hommes providentiels laïcs, prêtre et Pape comme le Pape François pour souffler un vent de renouveau dans l’Église et dans le monde. 
  • C’est pour cela que nous devons toujours faire confiance, une confiance libre et éclairée bien sûre, au pape,  mais aussi notre évêque particulier, et même au prêtre! Du moment qu’ils enseignent ce qu’enseigne la sainte Église catholique. Mais croyons-nous en Église ?
  • Éliakim  qui avait reçu les clés de Jérusalem pour ouvrir et fermer les portes (s’il ouvre, personne ne fermera ; s'il ferme, personne n’ouvrira),  était une figure du Christ, de l’apôtre Pierre et même de l’Église…
  • Comme le Christ a reçu du  Père le pouvoir des clés, c’est-à-dire d’ouvrir les portes du royaume, il a donné à Pierre,  mais aussi à tous ceux qui porteront le ministère des apôtres, le pouvoir des clés. C’est-à-dire qu’à travers ses ministres, en particulier les prêtres, c’est le Christ qui  enseigne, libère, pardonne. En particulier dans le sacrement du pardon.  Vouloir demander pardon à Dieu c’est demander pardon à l’Eglise,  et vouloir demander à l’Eglise, c’est vouloir le demander au Christ.


  • Pour nous ? 
  •   Si  Simon est Pierre,  chaque chrétien est appelé aussi à devenir une pierre pour construire le temple du Seigneur.  Et une pierre vivante, c’est-à-dire une pierre  qui prie, qui chante, qui aime, qui continue à bâtir autour d’elle cette Église. Une Église donc missionnaire.
  • « Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint » 1P 
  •   Mais rien ne pourra se faire, si nous ne nous laissons pas  interpeller, par le Christ lui-même.   Si nous n’écoutons pas la voix de l’Esprit Saint en nous, qui veut nous donner la force de vaincre le doute, et de dire à la suite de Simon-Pierre : « tu es le Christ, le Fils de Dieu éternel et infini ».
  • Si nous restons avec un regard extérieur, si nous refusons de descendre au fond de nous-mêmes, dans nos propres profondeurs  nous ne pourrons pas y découvrir le regard  infiniment aimant de Jésus et vivant en  nos âmes comme à Nazareth, comme dans sa maison;  le découvrir  notre cœur, mais également  dans les  profondeurs mystérieuses de nos frères les hommes. 
  • Oui, le Christ nous appelle à  aimer de tout notre cœur,  dans toutes les profondeurs de notre  personne,  jusqu’à être tiraillé par le désir de transmettre cet amour par  amour à un monde qui en a bien besoin. Amen

dimanche 17 août 2014

20e dimanche du TO A


  • Voici que Jésus quitte les frontières d’Israël il remonte dans le Liban actuel  vers Tyr et Sidon.
  • Et voici qu’une Cananéenne une femme de ce territoire crie vers le Seigneur : « Aie pitié de moi fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
  • Et lui ne répond rien.
  • Mais elle continue à crier vers lui tellement que les disciples dits à Jésus : « donne satisfaction à cette femme car elle nous casse les oreilles ! »
  • Jésus répondit «   je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël »
  • et même de rajouter : « il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour les donner aux petits chiens. »
  • Et elle au lieu de s’offenser, de cette remarque, elle s’abaisse encore plus bas, elle révèle sa profonde humilité : « mais justement les petits chiens mangent les miettes qui tombent la table de leur maître ».
  • Jésus frappé par cette humilité se laisse attendrir et dit : femme  ta foi est grande, que tout se passe pour toi comme tu veux »
  • et alors même sa fille fut guérie

  • Quel passage étonnant ! Qui suscite bien des questions : 
    • ainsi on peut être païen,  on peut  ne pas directement descendre  d’Abraham, ne pas être de sa race, et pourtant être sauvé.
    • Pourquoi Jésus dit-il alors  qu'il a été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël ?
    • Pourquoi n’est-il pas bon de prendre le pain des enfants ?
    • Pourquoi ne mutilaient les païens « les petits chiens » ?
    • Pourquoi cette femme  demande de manger  ce qui tombe de la table des juifs qu’elle appelle  leur maître ? 
    • Pourquoi enfin quand Jésus va guérir la fille de cette femme qui n'est pas juive ?

  • D'abord répondant à cette question : qui est le peuple juif ? Il est le peuple qui descend d'Abraham, Isaac et de Jacob.  Il est le peuple de la première  Alliance..
  • Il est celui qui a été choisi pour nous donner le Christ.  Il est celui par qui le salut vient et pas par un autre peuple, et pas par une autre religion.
  • C’est ce que dit Jésus à la Samaritaine : « le salut vient des juifs »
  • Et ce n’est pas parce qu’ils ont crucifié le Christ, qu’ils n’ont pas cru globalement à son message, (quoique bien des juifs se sont convertis comme Monseigneur Lustiger) qu'il faut pour cela les mépriser. Car Dieu n'a jamais rompu l'Alliance avec eux. « Les  Dons de Dieu sont irrévocables »  première lecture.
  • C'est ce que dit de façon magistrale Saint-Paul au chapitre trois de l’épître aux Romains : « Quelle est donc la supériorité du Juif?  Quelle est l'utilité de la circoncision?  Grande à tous égards. D'abord c'est à eux que furent confiés les oracles de Dieu. »
  • Les patriarches des alliances la loi
  • ils ont été choisis pour préparer la venue du Christ et le  Fils de Dieu est un juif, il n’y a pas de titre de   Gloire plus grand pour ce peuple, le peuple de la première alliance.
  • Jésus a effectivement été envoyé d’abord au peuple d’Israël. Mais pas exclusivement. Car des prophéties en Isaïe par exemple annoncent le salut de toutes les nations.
  • Mais ce sera plus  l’Église, après la mort et la résurrection du Christ qui auront la charge d’annoncer le salut par la miséricorde du seigneur à tous les peuples.
  • Et ceci par Saint-Paul en particulier lui qui s’appelle dans notre première lecture l’apôtre des païens.
  • Mais  cependant dans l'Évangile, Jésus pose certains signes précurseurs : le dialogue avec la Samaritaine, ici avec la Cananéenne,  ou en utilisant la fille d’un centurion romain, Jésus annonce sans  l’accomplir le salut des païens par la foi
  •   mais nous autres les païens, nous devons pas nous enorgueillir d'appartenir à l' Église.  certes, cette dernière renferme des juifs et des païens en son sein.  Mais ce ne sont pas les juifs qui  ont été greffés sur les païens mais  ce sont les païens qui ont été greffé sur  peuple juif. Le baptême nous  à greffer sur ce tronc.
  • Rm : « Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d'olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l’olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n'est pas toi qui portes la racine, c'est la racine qui te porte ». 
  • Serons-nous traités avec plus ou moins de miséricorde  que les juifs ?
  • Non, nous serons traités avec autant de sévérité que les juifs, mais si nous nous tournons vers le Seigneur nous aurons la même miséricorde. 
  • Et les juifs, qui n’ont pas reconnu le Christ, le seigneur fait chair de leur propre chair de leur propre race,  est-ce qu’ils seront  au traité  plus durement que nous : non.  Ils recevront la même miséricorde.
  • En fait tous nous avons péché pareillement d’une façon ou d’une autre et tous nous devons être sauvé par la même miséricorde.
  • « Dieu, en effet, à enfermer tous les hommes dans la même désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes »  première lecture
  • «   « il n’y a pas de différence entre juifs et Grecs tout sur le même Seigneur, riche envers tous ceux qui n’invoquent. »

  • « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et envers toi bonté, pourvu que tu demeures en cette bonté;  autrement tu seras retranché toi aussi ».
  • Ainsi nous ne devons pas nous enorgueillir d’être sauvés par la foi. 

  •   Pourquoi Jésus dit-il qu’il ne faut pas donner le pain au petit chien? 
  • Nous sommes au centre du message de l’histoire de la Cananéenne. Elle ne fait pas partie du Peuple choisi, du Peuple d’Israël 
  •  ce langage  montre le décalage qu’il y a entre les juifs et les païens.
  • En effet les juifs sont le peuple de la  Loi.  La Loi  Sainte juste et éternelle donnée par Moïse sur le Sinaï.  Ainsi ils ne se laissent pas guider par leurs envies,  mais il se laissent guider peu à peu par la raison en mettant leur foi dans  la Loi du  Seigneur.
  • Mais les païens se laissent guider par leur sens, par leurs envies, par les pulsions de la chair.  Ils sont comme des chiens, comme un animal qui se laisse guider par ses instincts.   Mais ils sont un petit chien,  car rien n’est perdu, il faut encore qu’il grandisse par la foi dans le Christ.
  • Ainsi appelé les païens des petits chiens auxquelles il n’est pas bon de donner le pain des enfants ne peut pas être une injure comme notre vocabulaire dans la bouche de Jésus, mais c’est une simple description de ce que l’homme est devenu à cause de l’éloignement du Seigneur, le Dieu d'Abraham Isaac et de Jacob consciemment ou non.
  • Ne comprenant pas ce que  Jésus  veut ici  nous dire,nous sommes étonnés de l’apparente dureté de Jésus.  
  • Mais la Cananéenne, elle, ne paraît pas s’en  émouvoir. Elle est prête à accepter toutes les  Paroles du Seigneur. Elle sait que, normalement, elle n’a aucun droit. Elle connaît son origine, elle est étrangère, païenne, et mal vue des juifs. Malgré tous ces handicaps, elle fait confiance à Jésus, le fils de David, le seul Seigneur.
  • Elle accepte en fait d’être abaissée par  Lui pour qu’enfin il accepte de l’élever.
  • Il lui paraît normal d’être mis à la dernière place car elle est pécheresse face  au Dieu infiniment saint et éternel.
  • C’est pour cela que Jésus l’appelle femme. «  Femme ta foi est grande »  car à ce moment-là,  cette Cananéenne représente toute l’humanité qui accepte d’être sauvée par le seigneur en s’inclinant  infiniment devant lui.
  • «  Tu es poussière retournes  donc à la poussière ».   Au lieu de te dresser dans ton orgueil contre  le Seigneur comme si Jésus,  comme si Dieu, te demandait  d’accomplir quelque chose injuste.
  • Ainsi nous tous, il ne s’agit pas de  nous enorgueillir parce que nous avons été  baptisés., parce que  nous pouvons être sauvé par la foi, mais humblement devant écouter le seigneur, le remercier pour cette foi, et  mettre en pratique la  Loi telle que nous l’enseigne la Bible ancien et nouveau  Testament,  qui  accomplit le premier.
  • Car Jésus n’est pas venu, nous dit-il, pour abolir la loi, mais pour l’accomplir.
  • Simplement,  il est venu nous donne la clé pour comprendre que  tout ce que le Dieu d’Abraham Isaac et de Jacob nous demande, c’est l’amour,   c’est par amour. Tous ceux que demandent  Ancien et  Nouveau  Testaments confondus, c’est pour nous donner  d’aimer comme Dieu aime et être comblé par l’amour lui-même.
  • Bien sûr  ce chemin  est  rude pour les juifs comme pour nous,  païen,car nous devons apprendre les mœurs divines,  nous devons ressembler à Jésus.  Mais quelle splendeur quel bonheur le Christ veut nous offrir.  Alors à force d’humilité, à force de prière, à force de patience, d’insistance même comme cette Cananéenne alors oui le seigneur pourra guérir notre cœur, comme il a guéri la petite-fille de cette femme. 
  • «  ferme ta foi est grande que tout se passe pour toi comme tu veux » : et alors même sa fille fut guérie
  • Amen

samedi 16 août 2014

fête de l'Assomption - 15 Août -

Homélie 

- la vie de Marie est la vie de l'humanité: ce qu'elle devait être sans le péché, et ce qu'elle est redevenue après le salut offert après la mort et la résurrection du Christ.
- depuis sa conception avec Joachim et Anne, sa naissance, jusqu'au mystère de l'Assomption que nous fêtons aujourd'hui.  
- comment une femme peut-elle devenir un exemple pour toute l'humanité ? 
- Cette juive, femme parmi toutes les femmes a bénéficié du Salut dès sa naissance et à  garder cette Grâce exceptionnelle toute sa vie.  C'est là tout son mérite. 
Pourquoi ?  Elle a été choisie avant la création du monde pour porter l'Enfant Jésus qui est le Dieu très saint et très pur venu dans notre monde en prenant notre chair offerte par Marie. 
- Marie peut représenter toute l'humanité parce qu'elle est la mère de Dieu.  

- elle peut la représenter encore mieux que notre Mère Ève car elle a vécu comme on le médite dans le chapelet les mystères joyeux, douloureux et glorieux. 

- comme nous le savons, c'est la fin, le but de nos actions qui donne Sens à toute notre vie. 
- l'Assomption révèle à la fois l'importance de chaque naissance car notre but est le Ciel : la vie en Dieu.
  • A la fois l'Assomption révèle que Dieu ne veut en rien sauver l'homme sans lui.  Comment le Oui d'une simple femme a pu devenir le Salut pour toute l'humanité nouvelle ? 
  •  l'Assomption montre  enfin, par le poids incroyable de Gloire reçue par Marie comment une créature pauvre, une simple femme de Palestine, d'un village méprisé en son temps, dont les prophètes avaient peu parlé, comment Dieu peut combler celui qui met  toute sa confiance en Lui, 

- cela  rejoint un  moment vécu en famille comme  vacances ...
- mon neveu  passait  son temps libre à voir des films avec des combats de toutes  sortes qqs peu violents.  Je lui ai alors fit cette remarque:  "qui est le gagnant pour la foi  chrétienne: celui qui est le plus faible ou celui qui est le plus fort".  Il me répondit du haut de ces 12 ans : " scientifiquement c'est le plus fort". " Eh bien le gagnant pour la Foi c'est le plus faible, pauvre  ou qui se rend tel devant son Seigneur. Car alors c'est Dieu qui est le plus fort en lui."  ... ? Silence ! Je sais qu'il a compris mais je ne sais s'il l'a cru spontanément.  
  • Et pourtant quel exemple flagrant que chez cette femme si humble et si privilégiée que Marie.   
  • « Il élève les humbles et ils comblent de bien les affamés, ils renvoient les riches les mains vides » 
- Marie a accepté de dépendre en tout de la Grâce de Dieu. Et est devenue tellement parfaitement victorieuse de ce monde. Ayant connu l'amour chaste et pur de Joseph, l'amour de son unique enfant Jésus et elle a été plongé aujourd'hui dans l'Amour sans limites du Dieu vivant.  
-  Oui c'est bien la même qui est née un beau jour d'une coule qui selon une tradition était stérile, une petite fille jouant avec ses amies comme toutes les autres petites filles a eu toute son enfance un contact simple et privilégié avec le Seigneur.  
C'est bien la même qui s'est fiancée avec un homme choisi par avance par le Seigneur, Joseph. 
Et puis comme pour les grands prophètes Dieu intervient un beau jour directement dans la vie de Marie en lui envoyant un ange lui à annoncer que c'est elle la choisit par le Seigneur depuis toujours pour être la mère du Messie.  

Elle a accompagné son Fils  pdt 3 ans 
elle l’a vu crucifié, à espérer pour tous devant la croix de son Fils unique
elle a vécu la résurrection  et aujourd’hui elle-même participe à cette résurrection et au mystère de l’Ascension par sa propre Assomption 

Et nous chrétiens, baptisés ? 

  • L’Église, prémisse de l’humanité nouvelle passe par les mêmes mystères que ceux vécus par Marie. (Joyeux, douloureux, Glorieux)  
  • Mais ce qu’on peut dire de Marie … peut-on le dire de nous ? 
  • Nous sommes baptisés… Certes mais encore faut-il entrer dans ce mystère de l’Église.  
  • Ressembler à Marie c’est aussi s’engager pour nos familles et pour toute la société 
  • selon son charisme … 
  • anniversaire du débarquement en Provence …  un exemple extrême d’engagement, mais cela nous aider à trouver le courage pour nous engagement de tous les jours 
  • ce 7 décembre : c’est la consécration de la paroisse par Mgr l’Évêque.  
  • Chacun de nous est appelé à préparer son coeur … et à vivre une consécration particulière à Marie, afin qu’elle nous fasse découvrir qui est son Fils : sa Beauté, sa grandeur, le Dieu fait homme image du Père éternel. 


  • Amen