Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

mardi 17 janvier 2017

2° dimanche du TO A


2° dimanche du TO A ( 15 janvier 2017) 
- voilà donc l'antique promesse qui se réalise : le serviteur choisi et appelé 
- celui annoncé à David par Nathan 
- celui dont Isaïe disait « c’est lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur » 
- lui qui accomplit la prophétie de Siméon au Temple  : il sera la Gloire d’ Israël et lumière des nations 
- Celui que Jean le baptiste a désigné pour toute l’histoire humaine .
«  Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.    Moi, j’ai vu, et je rends témoignage :  c’est lui le Fils de Dieu. 

- Ainsi Jésus, ne baptise pas simplement comme Jean-Baptiste dans l’eau, mais c'est Lui qui baptise dans l’Esprit Saint.

- Être baptisé dans l’eau signifie que l’on reconnaît son péché. On reconnaît ainsi que seul  le pardon de Dieu pour nous ouvrir les portes du ciel. 
- Mais l'eau n'est qu'un signe matériel :   elle amène à se reconnaître pécheur, mais elle ne peut libérer du péché. 

- Or Jésus ne baptise pas simplement d’eau,  mais il baptise dans l'Esprit Saint.  Quelle signification ? 
- Ce baptême,  non seulement est la reconnaissance que nous sommes pécheurs, mais il donne la guérison, par le pardon de Dieu,  
- Il donne de vivre non seulement  la perfection de la nature humaine, mais il donne l’Esprit Saint afin que l’homme puisse dépasser ses limites et entrer dans une  dimension surnaturelle.  

Disons-le simplement : celui qui vit d'Esprit, l'homme nouveau par excellence : le Christ, mais tous nous sommes appelés comme Lui. 

 prenons des exemples concrets :
- Ne pas simplement aimer, mais aimer jusqu'à donner sa vie 
- Ne pas simplement pardonner à ses amis, mais aussi à ses ennemis et prier pour eux. 
- ne pas simplement accepter la justice, supporter l’injustice

- Saint Paul  nous dit en Galates le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la fidélité (pas simplement quand tout va bien, mais aussi quand tout va mal) 
- —> Aimer celui qui ne m’aime pas, trouver sa joie dans un monde triste .. Trouver la paix au milieu de conflits …. 
- toute chose qui a réalisé Jésus dans sa vie, au quotidien, mais de façon imminente sur la croix et glorieuse par sa résurrection. 

un autre exemple concret : 
- Ne plus s'élever par soi-même, mais s’abaisser, pour être un jour élevé. S'abaisser toujours plus, en particulier envers les plus pauvres 

- aujourd’hui  :  Les réfugiés et les migrants (journée mondiale) 

- interrogeons-nous .. que veut dire vivre selon l’Esprit Saint 

- dans sa lettre pour cette journée, Le Pape  met l'accent sur les enfants, les enfants réfugiés, les enfants immigrés, les enfants souvent exploités, les enfants qui meurent de froid, les enfants qui meurent de faim, les enfants sujets à la prostitution, il est à tout le reste…
- Il nous rappelle parole de Jésus 
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille…  Dieu s’est fait l’un de nous, en Jésus il s’est fait enfant »

- Il demande à chacun de prendre soin des enfants qui sont trois fois sans défense, parce que mineurs, parce qu’étrangers et parce que sans défense »

Être baptisé dans l’Esprit Saint c’est vivre dans l’amour et la Charité 
- comment ne pas se laisser transpercer le coeur par ce drame 
- comment ne pas faire de ces enfants , ses propres enfants  
- comment ne pas être ces mères qui crient vers Dieu 

- Ce ne sont pas d’abord des étrangers, c'est mon frère, ma soeur .... 
personne n’est étranger dans la communauté chrétienne, qui embrasse « toutes nations, tribus, peuples et langues » (Ap 7, 9).

- vivre  d’Esprit-Saint c’est voir la terre, les migrations, les transformations actuelles, la mondialisation avec le regard de Dieu, et non avec un regard trop humain. 
Sans sous-estimer, certes, les problématiques et, souvent, les drames et les tragédies des migrations, ainsi que les difficultés liées à l’accueil digne de ces personnes, ce phénomène constitue un signe des temps, un signe qui parle de l’œuvre providentielle de Dieu dans l’histoire et dans la communauté humaine en vue de la communion universelle. 

- ainsi il faut se méfier de ses a priori de sa sensibilité, de ces a priori  
- par exemple, essayer de sortir du dilemme : accueillir/ fermer les frontières. 
- parce que la situation est complexe, il faut sûrement des politiques à la fois  plus fermes contre les dérives et des attitudes plus humaines  à la fois individuellement et collectivement
- pour chercher le bien de tous, et comme dit le Pape selon «  l‘intérêt supérieur’’ de ses enfants qui sont des enfants de Dieu .. 

En tous les cas le Christ, et l’Esprit nous poussent à ne pas voir ce monde, avec l’esprit du monde, à ne pas traiter les sujets selon la façon de voir de l’homme ancien, mais selon la vie, l’exemple et la Parole de l’homme du baptême nouveau du Christ.

Car comme le dit Saint Paul  dans la deuxième lecture,  nous sommes appelés par le Christ à devenir saint parce que lui-même est saint   :   Paul à ceux qui  sanctifiés dans le Christ Jésus sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre.

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