Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

samedi 12 mars 2016

4e dimanche de Carême C

4° DIMANCHE DE CARÊME C 2016

    • Le maître de l'Evangile n'est pas le péché ; c'est la réconciliation. "Il nous a réconcilié avec lui"
  • Comme le maître mot de l'Evangile n'est pas la mort mais la résurrection 
  • Le Maître mot n'est pas le monde et sa victoire sur la terre mais de vivre dès aujourdh'ui la vie du Royaume ... 

  • d'ailleurs on le sent bien : c'est bien réconcilié, appartenant déjà au Royaume de la Vie que saint Paul s'adresse au monde : "nous sommes les ambassadeurs du Christ" "il a déposé en nous la Parole de la Réconciliation". 
  • On ne peut n'être l'ambassadeur que d'un pays auquel nous appartenons pas. 
  • Comment parler de la réconciliation avec le Seigneur, si nous ne faisons pas cette expérience (en particulier dans le sacrement de la réconciliation) 

- d'ailleurs, dans la première lecture : nous voyons entrer Israël dans la Terre Sainte, cela pour nous rappeler que le but de ce carême c'est Pâques, le but de cette vie avec ses joies et ses souffrances c'est de vivre déjà la résurrection c'est à dire un vie nouvelle déjà sur la terre avec un cœur nouveau et dans actes de nouveaux : " "si quelqu’un est dans le Christ il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né."

  • mais alors pourquoi parler du péché et de la mort ? Pour nous en libérer justement. 
  • ils ne s'agit pas de vouloir dire : je suis digne du Royaume et même de faire qq peu le bien pour s'être vraiment réconcilier avec le Seigneur.  
  • Car de fait il s'agit de mettre en pratique dans notre cœur et dans nos oeuvres la parole de Dieu depuis les dix commandements jusqu'à la parole des prophètes et bien sûr celle du Christ : car en Dieu sa Parole, ses actes , son être c'est la même chose.

  • nous non! On dit parfois des choses, on fait le contraire et en fait, ce qu'on est au fond de nous mêmes et encore différents. "Hypocrites" nous diraient Jésus. 
  • Alors en Dieu, en Jésus ce qu'il est au fond de lui-même, ce qu'il dit de lui même, ce qu'on voit à l'extérieur de lui même, en sa propre humanité, tout cela c'est tout un. 
  • Et cela nous seulement  en Jésus mais pour la Trinité  elle-même : ce qu'on voit du Fils c'est le Père, et le père est comme  l'invisible, la racine cachée du Fils. 
- ainsi pour nous il faudrait pouvoir dire ce qu'on voit du Christ c'est l'Eglise et ce qu'on ne voit pas chez tel ou tel,  c'est le Christ !! 

-  même déployer en nous toi le Salut et du mystère de la vie de l'homme en Dieu et de la vie de Dieu en l'homme: "afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu." C'est que nous mêmes nous ayons sainteté en actes, en cœur de Dieu. 


  • La fois dernière nous avons parlé de l'esprit de Chasteté que tous devaient vivre. C'est à dire la liberté du cœur face  à la chair (qui n'est pas la continence) 

  • je voudrais insister aujourd'hui sur l'esprit de pauvreté. Tous ne peut pas vivre comme saint François d'Assise, à vivre la pauvreté à la lette, mais tous sont appelés à vivre l'esprit de Pauvreté ... C'est à dire un esprit humble, qui  ne se dresse pas devant Dieu, son Père, mais bien au contraire que seul il n'est rien et qu'en fait tout ce qu'il a, tout ce qu'il est, tout ce que nous  pensons, nous faisons de vrai de beau et de bien, et nous vient de Lui. 
  • Un esprit pauvre devant Dieu et devant les frères. 

  • mais malheureusement, c'est souvenu devant l'adversité devant les soucis, quand nous sommes à bout de tout que nous tournons vers le Seigneur. 

  • un peu comme le fils cadet de la parabole : il demande l'héritage de son père, il le considère comme mort. Il ne va pas tarder à se laisser tenter de la quitter fasciner par l'argent et les mirages qu'il promet. 
  • Il n'a pas cru que l'amour de son Père, que sa proximité, était pour lui source de bonheur et de protection. Il a cru qu'il ferait mieux que lui, qu'il n'a pas besoin de lui, il avait le cœur riche, riche d'argent , et  riche de lui-même et de ses soit disante capacité à s'offrir à soi-même le bonheur. 
  • Mais tout cela a vite sonné, creux, l'épreuve, et même la famine est arrivée, et est arrivée le drame : il est en train de mourrir à petit feu.
  • Alors la pauvreté, la misère humaine, fait son oeuvre au plus profond de lui : il devient pauvre de cœur ! 
  • Il revient prêt à s'humilier et même à quitter son statut de fils pour retrouver la réconciliation du Père.
  • Mais le Père n'attendait que cela : "Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers".


  • le fils aîné semble pauvre, humble travaillant de façon constante pour son père. 
  • Mais entendant la fête  pour son frère, il va réagir de façon inattendue:  on le croyait  humble, en fait il est riche de cœur. Riche de ses oeuvres, de ses mérites, de sa fidélité ; alors il se dresse vers le Père et lui dit : "  

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