Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

vendredi 5 septembre 2014

22e dimanche du temps ordinaire A

-Quel drôle de situation pour Pierre… !
  • Après avoir dit de Jésus qu’il est le Messie, le  Fils du Dieu vivant, après avoir entendu le Christ lui dire, ce n’est pas la chair et le sang  qui t’ont révélé cela,  mais mon Père,  voilà que Pierre se fait reprocher maintenant d’être Satan. Un obstacle devant la route du  Seigneur. »
  •   En vérité, Pierre  n’est pas Satan, mais il écoute les pensées de Satan.
  • Puis  Jésus demande  à ses disciples de marcher derrière lui. De prendre  leur croix et de le suivre.
  • Le Monde,  la part de l’humanité qui en dehors de nous et en nous, écoute Satan s’écrira : folie et les juifs scandales !  mais pour celui qui a pris le chemin du salut, comme le dit Saint Paul  elle est  sagesse de Dieu.  Elle est le langage mystérieux, terriblement mystérieux mais si réel de l’Amour lui-même.
  • «Tu m’as séduit, et je me suis laissé séduire »,  dit Jérémie.
  • Comment la croix peut-elle nous  séduire ?  Pas en elle-même bien sûr. Car, en tant que telle, elle ne vient pas de Dieu,  mais le Christ a transformé la souffrance et la mort elle-même en un acte d’amour. C’est de  son cœur que coulent le sang et l’eau, la vie nouvelle.  Jésus est le fruit nouveau de l’arbre de la vie nouvelle, que Dieu a planté dans le  Jardin du monde.
  • Ce n’est pas en tant que telle la croix qui nous séduit, mais l’amour qui se  laisse crucifier.
  • C’est ce que dit le psaume :  «mon âme a soif de toi, ton amour vaut mieux que la vie, et comme par un festin je serai rassasié ».
  • Parfois comme Jérémie on est arrêté par la croix. On a envie de se taire, on a plus envie de suivre Jésus.
  • Mais Jérémie avoue : « il y avait en moi comme un feu dévorant, au plus profond de mon être. Je  m’épuise à les maîtriser, et sans y réussir». 
  • L’Amour est plus fort que la mort  dit le cantique des cantiques et rien ne peut véritablement l’arrêter.
  • Si quelqu’un veut marcher derrière moi.  Il ne s’agit pas d’offrir un sacrifice pour un sacrifice, il ne s’agit pas d’appliquer des lois, même les plus religieuses, même  celles qui nous paraient les plus parfaites : il s’agit de suivre le Christ par amour de lui, et par amour des frères pour lui.
  • Alors oui suivre le Christ donne une force, une force qui nous attire comme hors de nous-mêmes, qui  nous fait comprendre que vouloir sauver sa vie, à coups d’argent, à coups de plaisirs, à coups d’envies, c’est en fin de compte la perdre. Mais  perdre sa vie par amour du Christ alors c’est vivre car le Christ est la vie,
  • c’est ce que dit Saint-Jean : «  ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage.»
  • Alors  nous pourrons vivre déjà dans la puissance de sa résurrection, nous  trouverons une force, qui  nous fera «prendre» notre croix.  Non pas la subir,  comme on fait toujours,  mais la prendre. C’est-à-dire supporter avec bon cœur depuis le matin jusqu’au soir ce qui est épreuves dans notre vie.
  • Alors  nous pourrons le suivre là où  naturellement nous étions incapables d’aller : dans la vie divine du Père.
Voilà ce que dit « l’imitation de Jésus »
      Si tu portes la croix de bon cœur, c’est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée. Si tu la portes à contrecœur, tu t’en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter. Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.

      Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n’a pu éviter
?
 - C’est le bon sens. Combien de fois, avons-nous repoussé quelque chose à dire ou à faire qui nous pesait et en fin de compte on est arrivé à une réalité pire que la première!
      Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n’est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix. Car, lorsqu’il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage.
 ce n’est plus nous qui portons la croix, c’est le Christ qui s’en saisit pour nous. Plus on dit oui à la croix plus la force de la portée nous est donné.à puis on la refuse, plus, et nous pèse

… Cela n’est pas l’effet de la vertu de l’homme mais de la grâce du Christ
 -  Si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel. Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d’en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde. Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.
Alors nous apprendrons à aimer, à donner notre vie jusqu’au bout. 
Alors, nous  vivrons dans l’Alliance, dans
le lien  avec Dieu et entre nous  qui seul peut créer une communauté.

 La famille de Dieu.

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