Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

samedi 1 février 2014

4° dimanche TO, LA CHANDELEUR

La vie consacrée

  • les enfants, les premiers-nés des animaux, ou les prémices des récoltes, tout « premier-né » devient un être consacré au Seigneur (LV)
  •   C’est ce que viennent faire Joseph et Marie au Temple du Seigneur, 40 jours après la naissance.
  • Toutes ces cérémonies joyeuses ont pour but de révéler que les premiers-nés, comme toute la descendance, appartiennent au Seigneur.
  • Les enfants ne sont pas un «simple projet parental»,  comme on a trop tendance à le dire aujourd’hui.
  • L’enfant, est donc tout homme,  vient de Dieu, et créée par Dieu, et l’image de Dieu,  et retourne  À Dieu.

  • La vie consacrée dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, met l’accent sur DON,  que Dieu nous a fait de la vie, et donc à une réponse joyeuse et gratuite de soi en retour au Seigneur.
  • Ce don de soi n’a de sens que dans l’amour. L’esprit de chasteté, de pauvreté, d’obéissance nous révèle que le Christ aime ainsi l’église dans un mystère d’alliance et d’amour conjugal.

  • C’est pour cela que l’amour entre époux et épouse peut paraître aussi exigeant dans l’église:  consacré par un sacrement cet amour humain ressemble tellement à l’amour de Dieu pour son peuple.

  • Prions donc pour les prêtres, les religieux et religieuses, les mois et les moniales : car tous révèlent le chemin de l’amour, le don total de soi au Seigneur et aux autres, que tous sont appelés à vivre, dans leurs conditions humaines propres.

 Comme le feu du fondeur.

 Isaïe : «Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi... Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs».

  • Tous sont appelés à rencontrer le Christ et à lui rester fidèles dans l’amour. Mais encore faut-il se laisser purifier comme on vérifie  l’or et l’argent:  il faut  que toutes les scories soient brûlées par le feu.
  • En effet,  l’amour véritable, ou la charité, est comme un feu qui détruit tout ce qui n’est pas lui-même et enflamme tout ce qui lui ressemble.
  • Ce feu de l’esprit, comme le buisson ardent autrefois, enflamme le cœur de Jésus de façon très délicate, mais ne détruit pas en lui son humanité, même celle d’un enfant d’un nouveau-né.

  • Ainsi ce feu est très désirable, et nous n’avons rien à craindre de lui, sinon de fuir.
  • Il vient nous libérer de tout ce qui n’est pas en nos cœurs douceur, simplicité, choix des livres, amitié, vérité. Et il détruira le reste.

  • Il peut naître en nous, pendant un certain temps, une tristesse,  venant des épreuves de la purification et une joie  venant de la présence de Dieu en nos vies.
  • Car qui est triste ? Et qui est joyeux ?
  •   Il est triste celui qui doit mourir en nous : le pêcheur le révolté, celui qui  se suit lui-même en suivant ces plaisirs, au lieu de suivre le Christ, qui est le véritable  bonheur.
  • Il est joyeux, le fils de Dieu qui renaît de ses cendres, de l’eau du baptême, celui qui depuis toujours est appelé par Dieu à renaître.

  • Rien ne peut se faire si nous fuyons l’épreuve. Les femmes remercient le Seigneur après la naissance de leur enfant, cependant rien ne se fait sans souffrance et don de soi.

 Siméon et Anne

  • Siméon et Anne,  sont ces hommes et ces femmes qui se laissent consumés par l’Amour divin toute une vie.
  • Creusés par la Parole divine, éclairée par l’Esprit-Saint, ils  sont à l’écoute du Seigneur, le servant à jour et nuit par le jeune et la prière.
  • Ils savent par la lumière seule de la foi, reconnaître celui qui avait été annoncé dans les temps lointains, le descendant de David, le Christ.

 Tous témoins de la lumière
 - S’ils avaient été la seule à se pencher vers Jésus, leur témoignage aurait peu d’intérêt, mais nous aussi, comme des millions d’autres personnes, nous avons fait la même expérience que Siméon et Anne.
En entrant dans cette église, les cierges à la main, nous nous sommes aussi approchés, plein de joie et d’espérance, vers cet enfant dans les bras de ses parents, eux-mêmes tout étonnés. 

  • Nous sommes aussi éclairés par la seule Foi, qui est comme le cordon ombilical avec le ciel, qui est le canal de la lumière divine pour notre pauvre cœur. Par cette lumière à la fois douce et toute-puissante, par cette intuition, cette conscience profonde, nous avons échappé à l’ esclavage de la mort et du péché. 

  • Nous aussi, nous avons reconnus en cet  enfant, celui qui par sa mort et sa résurrection sera l’unique sauveur de toutes les nations de toutes les cultures de tous les temps. Nous aussi, nous l’avons pris dans nos mains et dans nos cœurs. 

  • Et nous aussi nous sommes maintenant appelés à témoigner de lui comme Siméon et Anne l’ont fait   pour leur génération.
    • L’abandon entre les mains bienveillantes et miséricordieuses du père :  «maintenant  ô maître , tu peux laisser ton serviteur partir en paix »
    • Le témoignage à la vérité : « il sera ainsi de division, afin que le choix  définitif de chacun  soit révélé à tous».
    • Vivre et proclamer l’amour et la miséricorde de Dieu « afin de consoler Israël et toute l’église, nouveau peuple de Dieu. »

•   Ainsi, prenons conscience aujourd’hui que cette lumière nous a été donnée, parce que nous avons écouté,  au plus profond profond de notre cœur et de façon mystérieuse, Dieu en personne.
C’est notre vocation, c’est la vocation de tous les consacrés.

•   SFS disait aussi, aux premières Visitandines, à l’occasion d’une prise d’habit : « « Que vous êtes heureuses, mes chères filles, car vous avez entendu la divine Parole de celui qui, seul, peut pénétrer les cœurs. Il vous a dit un mot en secret et vous lui avez obéi, car, c’est lui seul qui parle au coeur des hommes et, par le même moyen, leur donne la grâce  de faire ce qu’il demande d’eux.» AMEN

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