32e dimanche du
TO C 2016
- Dans un premier temps, Jésus répond aux sadducéens : la Résurrection existe t'elle ? celle
qui est inscrite dans les Ecritures.
- En Saint-Marc, il est écrit : vous méconnaissez la puissance des
écritures et la puissance de Dieu. Mc 12
- Dire que le Dieu révélé à Moïse, est le Dieu d'Abraham, le Dieu
d'Isaac et de JACOB c’est faire référence à des vivants. Ainsi depuis le buisson ardent, Moïse suppose que la
puissance de Dieu est assez grande, pour que la vie ne finisse pas après la
mort.
- Dans l’Evangile, Jésus dit : tous en effet vivent pour Lui.
- Jésus continue sa démonstration, la Résurrection va apporter une
transformation profonde dans l'homme historique. C'est à dire l'homme créé par
Dieu sur cette terre.
- En effet, les hommes par
la Résurrection, comme dit Jean Paul II : « auront reconquis la plénitude de
leur perfection, propre à l'image, qui est à la ressemblance de Dieu »
- Cette reconquête sera
tellement pleine et entière, que, sans perdre le caractère masculin et féminin,
les hommes n’auront plus besoin de prendre ni femme ni mari.
- Or dans le livre de la Génèse, il est écrit : l'homme finira sa
femme, il ne faut plus qu'une seule chair.
- Donc, le mariage et la
procréation appartiennent exclusivement à ce monde, et ne constituent pas le futur
eschatologique de l'homme, c'est-à-dire le futur après la mort, et après la
Résurrection d'entre les morts.
- Le monde nouveau, ne serait pas simplement un monde, marqué par
la finitude, marqué encore par des réalités trop historiques, trop animales, mais
ce sera le monde de Dieu, ou comme le dit Saint-Paul où Dieu sera «tout en
tous».
- Ainsi, contrairement à ce que croyaient les Sadducéens, la
Résurrection n'est pas simplement une réanimation, une reproduction de ce qu'on
peut vivre sur la terre, car on ne prend ni femme du mari, mais annonce, un
état absolument nouveau de la vie humaine elle-même.
- Et même l'aspect masculin
et féminin, si typique, de la situation dans notre terre, ce caractère-là,
trouvera une toute autre dimension, que la dimension dans l'existence
terrestre.
- « ceux qui en seront jugés dignes, d'avoir part à la
Résurrection des morts, ne peuvent plus mourir parce qu'ils sont pareils à des anges, car ils sont fils de Dieu et fils
de la Résurrection. »
- Est-ce que ça veut dire que l'homme n’aura plus son corps ? Non, car alors il ne serait véritablement
plus humain.
- Mais cela signifie que les hommes ressembleront plus aux anges aujourd'hui,
c'est-à-dire que la dimension spirituelle dominera toute notre personnalité.
- «la Résurrection signifie une nouvelle soumission du corps à
l’esprit » comme le dit Jean-Paul II.
- L'homme parfait, n'est
pas un homme qui doit quitter la prison terrestre de son corps, comme le dit
Platon. Ce n'est pas non plus un homme qui doit se laisser dominer par toutes
les pulsions corporelles et charnelles comme on le proclame beaucoup
aujourd'hui.
- Non, le nouvel homme, tel
que le Christ l’a révélé lui-même dans sa Résurrection, le nouvel homme, est un
homme qui a pour principe vital l'esprit,
l'Esprit Saint, son propre esprit.
C’est à dire que le corps, sera
totalement soumis à la vie de l'esprit.
- En définitive, c'est un
homme parfaitement intégré par une union de l’esprit et du corps comme le dit
encore : Jean-Paul II.
- Ressuscité d'entre les morts, ne signifie pas non plus la
disparition dans notre personnalité de
tout ce qui est beau et bon dans la relation aux autres personnes, les
relations les plus proches par exemple le mariage, et les relations d'amitié,
et les autres relations humaines.
- Première lecture :
que Dieu notre Père qui nous a aimé, réconforte vos cœurs et les affermissent
en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien.
- Saint-Paul, nous dit, que tout ce que l'on peut faire de bien,
sur cette terre, est le chemin, vers la
Résurrection.
- C'est-à-dire que, le péché, l’éloignement de Dieu, l’esclavage
du corps, est une forme, de mort, c'est la mort, qui entre de plus en plus,
dans nos vies.
- et faire le bien, vivre de la Grâce de Dieu, combattre pour le
bien, jusqu'à livrer sa vie comme les frères Maccabée, est le chemin de la
Résurrection.
- C'est la Résurrection d'entre les morts, qui par la grâce du
baptême, commence déjà son travail, comme un levain dans une pâte, comme une graine, qui pousse de
plus en plus jusqu'à s’épanouir dans le
royaume des cieux.
- Ainsi JP II peut encore écrire, « La Rédemption, c'est-à-dire le
salut, est la voix de la Résurrection. La
Résurrection constitue
l'accomplissement de la Rédemption de la personne humaine. »
- En fait, croire en la Résurrection des morts, donne un grand
élan, un grand courage, un horizon extraordinaire, pour s’engager réellement,
avec fidélité, sur la route du bien comme le montre Jésus.
- Croire en la vie après la mort n'est pas un opium, comme le
pense Marx, bien au contraire, c'est la puissance de la vie elle-même, qui
soulève les cœurs, jusqu'au Dieu de la vie.
- Mais encore faut-il cela,
et pas croire n'importe quoi.
- Si effectivement nous croyons, que quoi que nous fassions, le
bien comme le mal, du péché comme la vie dans la grâce, nous irons au ciel,
comment le disent tellement de gens aujourd'hui comme pour se rassurer, alors
effectivement, cette vie après la mort, devient comme un opium.
C'est à dire qu'elle nous évite de travailler pour la justice, de
travailler pour le bien des autres, de travailler pour tout ce qui est beauté et bonté.
- Mais cela est effectivement une grave déformation des conseils
du Christ.
- Alors que lui, au contraire, nous dit que le seul chemin, pour
trouver le ciel, pour entrer dans la vie de la Résurrection, pour voir Dieu
face-à-face, le seul chemin c'est Lui-même, c'est à dire, le chemin du bien, de la charité, de l'espérance, et
une foi véritable.
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