Toutes les homélies sont triées par temps particulier (AVENT, NOËL, CARÊME...) ou par année (A, B, C) pour le temps ordinaire. ... prière d'excuser parfois le style télégraphique (mode oral). Je ne prends pas toujours le temps de tout bien relire ...

mardi 6 septembre 2016

23e dimanche du T0 C

- Mère Thérèsa est une grande, très grande parce qu'elle a été la plus petite,  de celle qui s'est abaissée le plus auprès des plus pauvres, et là elle a trouvé ce que veut dire :" il y a plus de joie à donner qu'à recevoir .... 
- Premièrement un peu d'histoire 
- Elle est canonisée aujourd'hui, car c'est le dimanche qui précède sa mort : le 5 septembre
- Quel lien peut-on faire avec la parole de Dieu aujourd'hui ?
- D'abord, mère Thérésa, c'est Dieu qui est glorifié, c'est son Esprit , la Sagesse  du Christ qui est venue la visiter au plus profond d'elle-même, pour lui donner la force d’aimer.
- C'est ce que dit la  Sagesse dans la première lecture :  «qui aurait pu connaître la volonté de Dieu si tu ne lui avais  pas donné  Sagesse et envoyer d’en haut ton Esprit-Saint ».  
- Saint-Paul, demande à Philémon de ne plus considérer Onésime comme son esclave, mais maintenant qu'il est devenu chrétien,  comme un frère bien-aimé. De plus, Saint-Paul  l'appelle son enfant, et il dit : « accueille-le, comme si c’était moi »
- Mère Thérésa  a cru que dans chaque enfant, chaque orphelin, chaque pauvre récupéré dans des états inimaginables pour lui donner simplement de mourir dans la dignité humaine, elle a cru, que ce visage, cette souffrance, c'était Jésus lui-même qui les vivait dans  ses frères et sœurs. 
- Chaque homme  n'était pas pour elle un esclave, un paria, un intouchable, c'était son frère, sa sœur, son frère bien-aimé, et sa sœur très aimée.
- Peut-être, avez-vous entendu aussi, que la règle de vie des sœurs de la Charité, est très stricte, on pourrait même dire dur pour nous.  Je dirai simplement,  c'est l’Évangile vécu, comme François d’Assise l’a vécu.
- cette règle, c'est ce que dit ici le Christ dans l'Évangile .
- «   Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père sa mère sa femme et ses enfants et même à sa propre vie, il ne peut pas être  disciple. 
- Celui qui commence une oeuvre  et n'est pas capable de l’achever   trouvera la honte. 
- Celui dont qui d'entre vous ne renonce pas à tout ce qui lui appartient, ne peut pas être disciple »

- J'ai lu le livre de mère Teresa en entier.  Elle parle beaucoup de la nuit qu’elle a vécu (50 ans), c'est vrai. Elle a lutté contre le doute, mais  elle n’a jamais choisi le doute.  Elle est devenue pauvre, matériellement, extérieurement, mais aussi intérieure. Elle a vécu simplement de Foi surnaturelle , d'Espérance et  d'Amour de  Charité.
- mais avant la nuit, il y a eu la lumière : l’expérience  concrète de Jésus qui lui parlait par des locutions intérieures.  Un jour  étant dans le train pour Darjeeling elle entend l'appel explicite à servir les plus pauvres : Jésus lui dit : « Ma toute petite, porte-moi jusque dans les trous des pauvres. Sois ma lumière ! Va parmi eux, porte-moi avec toi en eux. »
-   il lui dit : « tu es devenue mon épouse par amour pour moi. Ta vocation, c'est aimé, souffrir, de sauver les âmes. c’est en faisant ce pas que tu réaliseras le désir de mon cœur pour moi »
- je veux des sœurs missionnaires de la charité indienne, qui serait mon feu d'amour au milieu  des très pauvres, des malades, des mourants, des petits enfants des rues. Les pauvres je veux que tu les amènes à moi.
- Je sais, tu es la personne la plus incapable, faible et pécheresses, mais c'est justement parce que tu es telle que je veux utiliser pour ma gloire, le feras-tu ?
-   Mère Teresa écrit quelque temps avant sa mort à ses sœurs : « venez désaltérer le Dieu assoiffé. Nous sommes aimés d'un Dieu assoiffé de votre amour
- Jésus veut que je vous dise encore combien est grand l'amour qu’il porte à chacune de vous. Au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Il vous aime toujours même lorsque vous ne vous sentez pas  dignes.
- Sur la croix, en disant  « j’ai soif », Jésus dit quelque chose de beaucoup plus profond que simplement, « je vous aime ».
- je voudrais pour terminer, vous offrir  une histoire de mon propre chef. :  
- Isabelle : elle est peut-être une des dernières Françaises à avoir rencontré mère Teresa. Elle me disait :  tu sais Benoît, quand je rencontrais mère Teresa, j'avais l'impression de me tenir devant le Saint-Sacrement. 
- Elle voulait dire que mère Teresa, son corps, ses yeux, son sourire étaient devenus tout transparents de la lumière du Coeur de Jésus en elle. Elle  était dans la nuit, mais les autres étaient devant le saint sacrement !  
- Juste « sous la peau » de mère Theresa, il y avait Jésus, dans ses yeux, dans son sourire il y avait les yeux de Jésus, il y avait le sourire de Jésus.
-  Mère Teresa, c'est celle qui était capable de dire que l’avortement était le plus grand destructeur de la paix et de défiler avec les prostituées dans les rues de Calcutta pour qu'elles soient respectées dans leur dignité humaine.
- Vous comprenez,  cela veut dire que le  chrétien doit devenir  le sacrement du Christ, le corps de Christ, un autre Christ, pour les petits comme pour les grands,  les enfants comme pour  les vieillards. 
Notre vocation est d’aimer,  de souffrir à cause  de la charité,  c'est-à-dire l’amour donné, offert, par des gestes précis et concrets, tout simples à l’école de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et un jour,  de ressusciter avec tous ceux qui nous ont aimés dans le Christ.

- vive Jésus, et merci pour  mère Teresa, amen

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